« On sait l’histoire exemplaire de ces paysans du Bocage qui, porteurs des revendications les plus radicales en 1789, fournirent quelques années plus tard ses partisans les plus acharnés à la Contre-Révolution vendéenne. Obligés de se constituer contre, d’abord contre le clergé et ses propriétés, ensuite contre la bourgeoisie urbaine, grande accapareuse de terres et de révolutions, les paysans paraissent voués à ces combats d’arrière-garde contre les révolutions qu’ils ont parfois servie. (…) C’est pourquoi, même quand ils jouent leur rôle de force de révolution, comme dans tant de révolutions (...)