Marque, produit, offre politique… A l’évidence, la politique est exclusivement devenue affaire de consommation. Avec ce paradoxe que si l’électeur achète, c’est l’élu qui devient propriétaire de sa voix, libre de capitaliser sur ce suffrage. Logique - donc - que l’abstention atteigne des records : c’est le seul moyen pour l’électeur de refuser le statut de bête consommateur passif.
La propriété (des voix), c’est le vol ?
Ils s’en défendent avec un bel ensemble. « Je ne suis pas propriétaire de mes voix », (...)