C’est que je tiens la réalité pour ce qui est toujours à différents degrés compris, visé, pensé, et finalement en jeu dans les mots, les discours, les images, et tout ce qui peut relevé de l’ordre second des idées. La pensée est toujours pensée du monde, du réel. C’est à ce titre qu’elle peut être critique, de tout, d’elle-même aussi bien, comme pensée du monde justement, et c’est pourquoi le monde, le réel, en retour ne cessent de venir la situer, lui prêtant plus ou moins de pertinence, une vérité pas toujours « idéale » mais une vérité, qui fait sens. Je trouve légitime toute critique des monothéismes, non (...)