Le mode opératoire est effectivement discutable. Au regard des actions collectives et ouvertes type blocage de Mirafiori avec cortèges internes, c’est sûr que là la lutte ouvrière se trouve entrainée vers un autre type d’actions, fermées, décidées en petit comité et exécutées par une ou deux personnes. Mais n’est-ce pas la conséquence du reflux des actions collectives, qui laisse les ouvriers les plus radicalisés en situation d’isolement et de faiblesse face á la maîtrise, et plus exposés que jamais aux vexations et tracasseries de tout genre ? On pourra objecter -et l’objection est recevable- que le fait de (...)