J’en rajoute une couche sur le commentaire de ZéroS : contrairement à une vulgate nourrie d’arrière-pensées étatistes, l’Etat n’a pas disparu du paysage dans la phase dite « néolibérale » que nous vivons actuellement. La théorie du « laisser-faire », celle des économistes libéraux de l’âge classique, n’est aucunement mise en application. C’est bien l’Etat qui organise la mise en concurrence généralisée à l’espace mondial. Car cette concurrence se doit d’être « libre et non faussée » (comme ils disent sans rire) et pour cela, il faut un gendarme qui veille sur les marchés et leur assure qu’ils pourront se déployer au (...)