La cause est entendue : le jeune made in 2012 est paresseux et écervelé, incapable d’esprit critique, voire abyssalement stupide. Pire, il est souvent dangereux, pour les autres et pour lui-même, si bien qu’il faut multiplier les barrières – pour le protéger, bien sûr. Oui, le « péril jeune » est omniprésent, agité à chaque coin de discours. Retour sur une ritournelle bien rodée.
La discrimination est un business qui marche, tout particulièrement dans des sociétés qui ont fait de leur tolérance (...)