« Dans la rue y’a plus qu’des matons, tous les apaches sont en prison ». C’était il y a vingt ans, la Mano Negra voyait mourir une ville et hurlait sa tristesse : « Paris va crever d’ennui ». Aujourd’hui, le constat n’est plus le même. Paris se meurt, mais pas d’ennui, plutôt de violence sociale et urbaine, d’expropriation des plus pauvres à marche forcée. Guerre des classes intra-muros.
Des indices, partout des indices. Impossible de faire la sourde oreille, même avec des œillères XXL. Une ville qui (...)