C’est à ma connaissance l’un des premiers poèmes, voir le premier, à évoquer les bombardements -et aussi les horreurs de la guerre du Rif, comme plus tard Prévert à propos de l’Ethiopie. Henri Guilbeaux a eu un parcours très complexe, militant pacifiste de la première heure, zimmerwaldien et léniniste, condamné à mort en 1919 et finalement grâcié. A Moscou puis à Berlin, dans les années 20, il devint rapidement antistalinien et se changea par effondrement moral en vague thuriféraire de Mussolini. Il meurt jeune encore, dans l’oubli, en 1938.
Voici le (...)