La sécurité sociale, qui te permet de bénéficier de soins lorsque tu as un cancer ou une saloperie dont les soins sont extrêmement coûteux, c’est en effet une sécurité. Plus l’on s’épargne la sujétion à des maux, des accablements ou des dépendances, qui sont sinon évitables dans l’absolu du moins minimisables, plus l’on crée les conditions d’une émancipation individuelle. Plus l’on est accablé d’incertitude et livré à soi-même, plus l’on est enchaîné à la peur. Quant au slogan « Il n’y a pas de sécurité. La vie est dangereuse, vivre est dangereux », outre qu’il me rappelle Laurence Parisot (« La vie, la santé, (...)