Reeve pose une question centrale : pourquoi la résignation ? Mais la limiter au peuple portugais et à ses possibles tendances suicidaires me paraît limiter passablement sa portée. La résignation est visible partout, malgré les beaux mouvements qui ont parcouru le monde, de la Tunisie au Chili, de Londres à Montréal. Face à la misère et à l’aggravation de la crise, pourquoi la réaction est-elle surtout de courber l’échine ? Peut-être faut-il lutter contre le sentiment d’impuissance en développant le plus possible des bases de vie et de rencontre, en développant un imaginaire des révolutions et de la (...)