Noys y voilà ! les thuriféraires de la manipulation transgénique viennent nous ressortir l’argument classique. Comme si l’hybridation, qui a été effectivement une pratique constante depuis l’invention de l’agriculture, et la transgénése, qui vise à placer le vivant sous la domination de quelques grands groupes agroalimentaires, relevaient du même registre ! Je remarque l’argument sur l’aspirine, qui, si on suit sa logique, revient à mettre sur le même plan un médicament, dont on n’attend évidemment aucune qualité gustative et alimentaire, et un fruit (en l’occurence la tomate) dont on attend évidemment (...)