Beaucoup d’« autres courants » — tous en fait : Afrique, Inde, Japon, Chine, instruments et voix sardes, pygmées, mongols, eskimos... — reposent sur d’autres tons et d’autres lois harmoniques que ceux dont nous avons hérité, tous genres confondus. D’où l’effet « improvisé » — ça l’est souvent, mais pas toujours — qui a sûrement à voir avec ce que nous percevons comme « dissonant » et donc « élitiste » (il faut faire l’effort de balayer des codes surpuissants). Test : dans telle garderie, les bébés aux oreilles neuves se bercent de volupté en écoutant des chants classiques japonais, tandis que les parents raides sur (...)