Parler de dépolitisation ne renvoie pas à l’existence d’une politisation antérieure, mais à l’impossibilité de construire un devenir politique, notamment sur les ruines de l’ancienne politique para-étatique dont le PCF constituait l’un des paradigmes les plus puissants. En fait, le mot « dépolitisation » n’est pas très heureux, parce que les gens qui se prétendent « politisés » se posent, exactement comme les cultureux, en donneurs de leçons. Et ces donneurs de leçons finissent toujours par faire tirer sur les prolétaires.
C’est d’une tout autre conception de la politique dont on parle ici.
Quand au fait de (...)