Oui, il était très difficile de tenir une position internationaliste sous l’occupation. Certains trotskistes, anarchistes et ultra-gauche s’y sont risqué, qui refusaient à la fois la guerre impérialiste et la résistance patriotarde doublement cornaquée par la droite gaulliste et la pseudo gauche stalinienne. Sans grand succès, comme on peut s’en douter, mais avec un courage qui force l’admiration (ils tentaient, par exemple, de distribuer des tracts aux soldats allemands pour les appeler à la désertion.) Les anarchosyndicalistes de la CNT espagnole se sont également engagés, par milliers, dans la (...)