Voilà quinze jours que le Hollandais volant a cassé sa pipe et le monde ne s’en remet toujours pas. Il manque quelque chose, un fond sonore adapté à la marche foutraque de l’univers. Certes, Captain Beefheart avait lâché la guitare en 1982, mais ses mélodies biscornues continuaient à habiter le décor, en douce. Maintenant qu’il nourrit les pissenlits, une certitude : tout est foutu.
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« Ah oui, dit Camier. Que notre devise soit donc lenteur et circonspection, avec des embardées à droite et à gauche, (...)