Mettre sur le même plan l’autodéfense ouvrière contre la violence quotidienne subie dans l’usine (violence dont les petits chefs sont les agents conscients et responsables) et la violence squadriste, c’est, au mieux, de la confusion, et, au pire, de la désinformation qui sous-entend que toutes formes de violence se valent, au bout du compte. Qui n’a jamais eu envie, un jour ou l’autre, de faire violence à son contremaître ? Eh bien, à une certaine époque, il s’est trouvé des ouvriers qui ne se contentaient pas d’en avoir (...)