Malraux était opiomane dans les années vingt, ce qui est tout à fait normal quand on connaît les contextes : le milieu colonial était bourré d’opiomanes en Asie et de fumeurs de kif en Afrique du Nord, ensuite l’opium était la drogue chic dans les milieux artistiques et littéraires parisiens de l’époque comme aujourd’hui la coke et l’ecstasy, voir par exemple Cocteau et son Livre blanc ou Opium. Cette drogue n’était pas du tout prohibée, on ne pourchassait pas les trafiquants et les consommateurs à l’époque, cela faisait juste le sujet de rapports des renseignements généraux. Il y avait une tolérance (...)