« Oui, à la naissance, on se retrouve en possession d’un sac de peau. Mais on le connaît vite, on en a fait le tour. Alors pourquoi s’y attarder ? Le ’’moi’’ est un enfermement dont je souhaite me libérer, pas un champ d’investigation. Je suis beaucoup plus avide des autres : tout m’intéresse chez quelqu’un que je ne connais pas, son anatomie, sa voix, ses expressions, son visage, son histoire. »
Cet entretien a été publié dans le numéro 10 de la version papier d’Article11
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Jacques Abeille est un (...)