mercredi 22 février 2012 à 19h11, par Pouvoir Assassin
« À mon avis, l’Algérie passera par d’autres types de secousses. Il y a une classe au pouvoir qui a bloqué les issues. Les richesses accaparées sont énormes, sans compter celles qui ne sont pas exploitées. Les forces sociales ne sont pas constituées, les élites sont segmentées et le pouvoir a la possibilité d’incorporer des forces d’opposition successivement, moins pour régénérer le pouvoir que pour démobiliser les dites forces. Tout est balayé successivement. La révolte de 1988, les émeutes de Kabylie de 2001, de tout ça, il n’en reste rien. Le pouvoir digère tout. » commentait l’historien et témoin de la (...)