Les olibrius, comme tu les appelles, sont des ouvriers du livre, qui contrairement à beaucoup de leurs camarades imprimeurs de l’hexagone, ont encore la chance de travailler directement avec la rédaction. Aujourd’hui, c’est de moins en moins le cas, les centres d’impressions ayant été pour la plupart « coupés » des rédactions... et c’est bien triste ! Je sais de quoi je parle : je suis une ex ouvrière du livre, aujourd’hui journaliste (passée à l’ennemi ?!) et qui regrette l’époque où les pisseurs de lignes rejoignaient les rotos pour attendre les premières éditions, souvent le verre à la main, partageant (...)