Nous n’avons pas la même conception du temps... Pour moi, octobre 2010, c’était hier. Le fonctionnement des syndicats n’a pas changé, depuis ce dernier grand mouvement qui a été littéralement étouffé dans l’oeuf.
Je ne vois pas en quoi le fait de critiquer les institutions syndicales implique de « ne rien faire », de « se rendre complice ». Il me semble au contraire qu’une telle critique est plus que jamais indispensable si l’on souhaite encourager l’autonomie des luttes. Car au bout du compte, quel bilan peut-on faire de tous ces mouvements régulièrement court-circuités par les appareils syndicaux ? (...)