Il y a, de la part de l’Etat, une logique de pousser à l’affrontement physique. Les lycéens peuvent être “sponts” ou “chauds”, mais généralement, c’est pas vraiment des bastonneurs. Par contre, les proviseurs ont la consigne de montrer au créneau, de “débloquer” les blocages, y compris en s’engageant physiquement eux-mêmes (et de risquer ainsi de s’en prendre une). Ils ont aussi l’ordre d’appeler les flics systématiquement.
A Caen, un jeune lycéen s’est pris une lacrymo dans la tête en tir tendu. Résultat : fracture du crâne. Ses parents portent plainte.
A Montreuil, flash ball. Le jeune risque de perdre un (...)