Dans le milieu contestataire, on trouve toujours plus radical que soi. Radical au sens d’hypercritique sur tout et sur tous. L’Hypercritique a forcément raison. Debout sur une chaise, il harangue la piétaille jobarde qui a cru naïvement le loup déguisé en agneau. C’est ainsi que, rompu à cet exercice du « toujours plus radical, toujours plus extrême », certains ultra-gauche ont découvert autrefois, et avec ravissement, un hypercritique encore plus hypercritiquement critique qu’eux : un certain Robert Faurisson. Celui-ci, après avoir hypercritiqué Lautréamont au point de démontrer que son oeuvre (...)