Je n’arrive pas à terminer cet (excellent) article, parce que mes tripes se nouent devant l’évocation de ce paysage de cauchemar qu’il m’arrive d’apercevoir parfois, quand je passe sur l’autoroute voisine. J’étais minot quand Barnéoud a ouvert son supermarket. Un cousin de ma mère, brave type mais consumiste jusqu’au bout des ongles, nous avait tous entrainé là-bas un dimanche... jour que nous, enfants, nous aimions passer au grand air des calanques ou dans les collines environnant la ville. Donc, nous voilà avec nos parents, ce triste dimanche, à errer, hagards, au milieu des rangées de meubles et de (...)