Certains iront voter. Pour faire barrage à la droite. Ou pour punir la gauche. De là à faire du mouvement du 15 mai une mollassonne agglomération de socio-démocrates soluble dans le système, il y a un pas. Dans le Madrid dit « indigné », sur la Puerta del Sol, dans les assemblées de quartier ou dans les milieux militants, le vote de demain ne passionne pas grand monde. Leur politique est ailleurs, disent-ils.
La messe est dite, enfin il paraît : le PP, parti de la droite populaire post-franquiste, (...)