Et puis il y a Victor Serge, Benjamin Fondane et moins connu Jan Zabrana (des extraits de son journal, publié chez Allia sous le titre « toute une vie » extrait : "Ils ont appris des choses. Dans leur intérêt évidemment. En 1950 ils pendaient les gens, et c’est quelque chose qu’on ne peut pas oublier, qu’ils traîneront toujours derrière eux, que n’importe qui pouvait leur lancer à la figure, en 1968 - quelque chose qu’ils ne pouvaient pas expédier d’un geste irrité au rayon des erreurs négligeables, insignifiantes, dérisoires. Aujourd’hui ils se débarrassent des gens administrativement, en silence - en les (...)