À sa mort en 1935, l’écrivain et intellectuel roumain Panaït Istrati était discrédité auprès d’une grande partie de l’intelligentsia de gauche. Pour avoir « trop tôt » dénoncé les errements de la révolution bolchevique, il était considéré comme un traître. Si l’histoire lui a donné raison, son œuvre romanesque reste méconnue. L’ami Jacques, désireux de pallier ce manque, s’est envolé pour la Roumanie. Sur ses traces.
Lorsqu’en décembre dernier, une amie m’offre les Souvenirs de Boris Souvarine, elle ne se doute (...)