J’ai exagéré en disant : « je ne vous aime pas ». Ponctuellement tout le monde peut toujours se trouver de très bonnes justifications pour préférer rester seul et ne pas prendre en stop. Ce qui est frappant c’est « statistiquement », au bout de milliers d’heures, de situations et de stations-services « différentes », la proportion très importante de ces justifications, qui fait que le monde est passé dans une norme, une évidence qui est : « je reste seul parce que je préfère éviter l’inconnu, j’ai peur de l’autre comme tout le monde ». Et tout cela se transmet en un regard qui se détourne sans qu’il soit (...)