A la question de François Ruffin, « Pourquoi ce malheur pèserait-il le poids du plomb, et le bonheur délivré, celui de la plume ? », vous répondez sans ambiguïté aucune que la fin ne justifie pas les moyens : « Non, nous pensons juste que le talent et le succès ne sauraient compenser des pratiques autoritaires et humiliantes. En aucun cas. » Je vous approuve absolument, mais il faut aller plus loin en contestant le préjugé selon lequel il serait légitime de « soupeser » la fin et les moyens.
Ce n’est pas une question de « poids et mesures ». Un but considéré comme éthique cesse de l’être dès lors que ses (...)