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vendredi 6 novembre 2009

Entretiens

posté à 15h14, par Raoul Fromberg
19 commentaires

Un clown activiste de la CIRCA : « Ce qui permet de gagner, c’est la diversité des tactiques. »
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Alors que les auteurs d’un livre consacré aux « nouveaux militants » organisent un week-end de réflexion et de débat sur la question, un clown-activiste de la CIRCA - canal historique de l’action clownesque - a souhaité faire entendre sa voix. Une façon pour ce trouffion zélé de faire avancer les pendules et de s’assurer que les clowns ne sauraient être rangés dans une case.

Tu t’en es peut-être rendu compte : à A11, on aime la Brigade activiste des clowns (BAC). Tellement, même, qu’on t’en parle assez souvent. Par exemple quand les membres de la Brigade se piquent de brûler des livres dangereux à Beaubourg. Qu’ils décident de lancer une grande opération de tri des cerveaux pour soutenir la réforme universitaire de Valérie Pécresse. Ou encore qu’ils organisent leur propre célébrationdu 14 juillet, sur un mode joyeusement contestataire. Tu comprendras donc que dès qu’une occasion se présente d’évoquer à nouveau les actions aussi jubilatoires qu’efficaces de la BAC, on fonce. Comme ici, avec cette interview d’un clown-activiste de la CIRCA.

Un brin de contexte, d’abord. La CIRCA (Armée Clandestine des Clowns Insurgés et Rebelles) est née des manifestations anglaises contre la guerre en Irak, quand Blair et Bush marchaient main (sanglante) dans la main (sanglante), en 2003. Une armée de clowns imprévisibles, et pourtant très organisés (voir pour s’en convaincre ce bon article de John Jordan, alias Colonel Klepto, publié dans Vacarmes) a soudain envahi les manifestations contestataires, rivalisant d’imagination pour désarçonner les forces de l’ordre en semant la confusion. Dans No Logo, Naomi Klein décrit avec enthousiasme une action de ces joyeux clowns troublant l’ordre public, quand 10 000 militants prirent d’assaut une autoroute londonienne : « Deux personnes arborant des costumes de carnaval sophistiqués avaient pris place dix mètres au-dessus de la route, perchées sur des échafaudages recouverts d’immense jupes à cerceaux. La police, qui regardait sans intervenir, ignorait complètement que, sous les jupes, se trouvaient des guérilleros jardiniers équipés de marteaux-piqueurs et creusant des trous dans la chaussée pour planter des jeunes arbres dans l’asphalte. » Un tel mode opératoire ne pouvait qu’essaimer : la CIRCA a déclenché des vocations dans plusieurs pays. C’est ainsi qu’est née la BAC à Paris, en 2004.

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Un brin de polémique, ensuite. Les clowns activistes sont souvent rangés dans la case « nouveaux militants », famille très vague réunissant tous ces collectifs qui prétendent dépasser le « militantisme à la papa », inventer de nouveaux modes d’action et (surtout) de médiatisation. Une classification où on retrouve notamment Jeudi Noir (contre le mal-logement), les Déboulonneurs (contre la pub), les Dégonflés (qui s’en prennent aux pneus des 4X4), Souriez vous êtes filmés, Génération Précaire, Sauvons les riches, la France qui se lève tôt, le Pavé en mousse ou l’Appel et la Pioche (contre les profits de la grande distribution). Des collectifs souvent accusés de faire passer l’efficacité médiatique avant l’efficacité tout court, quand ils ne sont pas soupçonnés de servir de plate-forme à des ambitions personnelles (voir cet article de CQFD, qui évoque notamment la création d’une « agence de conseil en mobilisation et communication pour ONG et organisations d’intérêt général » par deux dirigeants de Jeudi Noir).

Un livre très récemment publié, Un Nouvel Art de militer, bouquin consacré à ces « nouveaux » modes d’action1, remet l’accent sur le sujet. D’autant que ses auteurs organisent trois jours de débat et de réflexion, jusqu’à samedi au squat de La Petite Rockette. Les thèmes de l’un des ateliers prévus, Les collectifs : quelle place dans un combat pour un monde meilleur ?, a notamment fait réagir un clown activiste de la CIRCA (qui ne veut pas être pris pour un guignol). Il faut le comprendre : les questions - posées telles quelles dans le programme - le concernent directement. Il a donc souhaité donner son avis et répondre à quelques-unes d’entre elles.


L’humour, nouvelle arme de persuasion massive ?

L’humour peut être une arme de persuasion massive, mais elle n’est pas nouvelle. Je voudrais surtout faire remarquer que le clown activiste (en tous cas dans la lignée de la CIRCA) ne persuade pas, ni ne cherche à persuader. Il interpelle (ce qui lui évite de chercher) et tente de déconcerter. L’humour éventuel n’est alors pas une arme pour persuader, mais pour aller plus loin, faire plus dans l’action et éventuellement déstabiliser l’adversaire immédiat (forces de l’ordre) et non l’adversaire objectif (structure de pouvoir). On peut ainsi penser que nous n’aurions pas pu faire flotter notre drapeau sur l’école supérieure militaire de Saint-Cyr si nous n’étions pas clowns - c’est là un exemple parmi bien d’autres.
Bref, contrairement à plusieurs actions de Sauvons les Riches ou aux « manifestations de droite », les actions de la CIRCA sont rarement humoristiques, même si elles sont facétieuses. Et le clown activisme n’est pas de l’humour militant, mais plus sûrement de l’amour militant.

Peut-on sérieusement se battre en faisant le clown ?

Je ne fais pas le clown, je suis clown lors d’actions spécifiques. La nuance est importante.
Quand je suis clown activiste, participant d’une armée qui enfonce la Busherie au plus profond des fondements, je me bats pour notre suprématie mondiale et le fais avec le plus grand sérieux du monde.

Un clown peut-il faire rire et réfléchir à la fois ?

Sans doute comme saltimbanque, artiste de rue ou artiviste2, mais le clown activiste n’a vocation ni à faire rire (sinon les forces du désordre pour les désarmer), ni à faire réfléchir. Nous interpellons et laissons au public, adversaire ou autre, le soin de réfléchir par lui-même. Nous ne participons pas d’une pédagogie transmissive - comme lorsqu’on donne un tract ou mène une campagne d’information - mais d’une pseudo-pédagogie de l’interpellation (ou cognitive). En cela, nous sommes très différents des artivistes, qui vont tenter de faire réfléchir le spectateur en passant par l’art, lequel contiendra souvent le message.

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Le rire est-il un aiguillon ou un écran pour la pensée ?

Quand il est provoqué par le clown activiste, le rire chez l’adversaire politique est souvent le signe d’une gêne vis-à-vis de sa position (rire jaune). Le rire entre nous nous soude mais nous déconcentre (rire rouge : lorsque nous devenons spectateurs et spectatrices de certainEs d’entre nous). Le rire du public est souvent un échec.
Il est donc un écran pour l’adversaire politique, une tentative dérisoire de bouclier brandi trop tard. Il ne reste plus, au public ou à une campagne militante, qu’à l’achever !

Les clowns ont-ils une idéologie ?

Les clowns sont des idéologues-nez !

Jusqu’où peut-on aller dans la désobéissance aux règles ?

Jusqu’où la justesse (faute d’une justice injuste) le nécessite. Je ne me positionne aucunement dans un cadre.

La violence envers des objets matériels est-elle déjà une violence ?

La réponse est dans la question !

Plus sérieusement : est-ce que la question a lieu d’être ? Non. D’abord parce que la violence est une manière d’agir, elle ne dépend donc pas de la cible mais du tireur. Et ensuite parce que la violence est perçue différemment selon les acteurs, d’où l’importance de se positionner collectivement sur le sujet.
Pour ma part, je ne considère pas violent de poinçonner les pneus d’un 4X4, d’un véhicule militaire ou d’un convoi nucléaire, mais de percer ledit pneu d’une balle. Je ne juge pas que ce soit faire preuve de violence que de détruire un cockpit d’avion à la masse (avec des précautions prises quant aux débris éventuels), alors que je pense que ça l’est d’exploser le même cockpit au bazooka. Surtout, j’estime qu’il est plus violent de couvrir les villes de panneaux publicitaires que de les démonter.

Peut-on être violent sur certaines actions et non-violent dans d’autres, désobéissant le week-end et respectueux de l’ordre établi le reste de la semaine ?

Les deux parties de la question se contredisent. Je vais donc y répondre de manière séparée.
Lorsque le choix de la non-violence est stratégique et non philosophique, l’utilisation de celle-ci dépend de son efficacité (ou non) et du choix assumé par le groupe. L’illustre bien la « déclaration de guerre » d’organisations mapuches au Chili, après l’échec de la non-violence dans les négociations pour la terre avec le gouvernement.
Par ailleurs, si la désobéissance porte sur un point particulier qui dérange dans la société, rien n’empêche de ne désobéir qu’en action. C’est par exemple le cas de nombreux faucheurs d’OGM. Beaucoup de gens séparent ainsi leurs vie professionnelle et familiale de leurs vies militantes ; En Grande-Bretagne, après la publication par le Guardian de fiches photos policières d’activistes, les protestations ont été nombreuses parce que les gens concernés craignaient d’apparaître comme des casseurs.

La désobéissance civile non-violente peut-elle se pratiquer à la carte ?

Il faut toujours avoir une carte et bien avoir fait des repérages avant de s’engager dans toute action directe non-violente, de désobéissance civile ou non… La carte UMP est même nécessaire pour approcher un ministre de nos jours, et la carte d’identité est plus que conseillée pour raccourcir le temps passé sur la case commissariat.

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Un bon militant doit-il passer par la case commissariat ?

Non, mais le risque d’y passer croit tous les jours et la question va bientôt être : est-il possible de militer sans passer par la case commissariat ?

Une action où les flics se tiennent coi vaut-elle mieux qu’une action qui dégénère ?

L’attitude des flics n’a que rarement à voir avec l’action, mais le plus souvent avec des décisions de personnes absentes des lieux. C’est justement ce que perturbent parfois les clowns activistes avec leurs réactions imprévisibles. En tous les cas, je considère que je n’ai pas vocation, comme militant libertaire et clown activiste, à devenir martyr de la cause. Sans doute un moment de distraction au catéchisme qui m’empêche de tendre la joue…

Pourquoi cette vieille animosité envers les représentants des forces d’ordre ?

Quelle animosité ? Chez le clown activiste, il n’y en a pas. Nous sommes des adjuvants et adjudants des forces de l’ordre comme du désordre. Le clown est même une protection pour pas mal d’entre nous qui, en dehors de ces actions clownesques, auraient une fâcheuse tendance à se frotter à ces dites forces.

Les collectifs sont-ils réellement exempts de toute forme d’autorité ?

Tous les collectifs sont différents et nombreux sont ceux qui sont aussi hiérarchisés qu’une institution pyramidale classique. Certains sont menés d’une main ferme et dictatoriale, d’autres sont plus exempts d’autorité qu’ils ne le paraissent, ou tendent à une organisation horizontale pouvant être perturbée par l’implication variée des personnes le composant, ou évitent cet écueil en permettant à chacunE de s’impliquer selon ses possibilités. Bref : il y a autant de réponses à cette question que de collectifs.

Les collectifs, avant-garde ou garde-fou de la révolution ?

Ce n’est pas un collectif qui mène à la révolution mais l’ensemble des mouvements du mouvement des mouvements.

Commentez cette citation d’un militant autonome : « Les milieux militants sont le mouroir où viennent traditionnellement s’échouer tous les désirs de révolution. »3

Ce militant du milieu militant autonome serait-il en train de mourir ? N’a-t-il plus de désir de révolution ?

Les hommes politiques ont-ils leur place aux côtés des collectifs ?

Non. No comment…

Sert-il encore à quelque chose de marcher et s’égosiller dans les manifs ?

Tout sert tant qu’on s’y retrouve. Ce qui permet de gagner, c’est la diversité des tactiques.

Les collectifs font-ils trembler le pouvoir ?

Certains font reculer des pouvoirs et c’est ce qui importe à mon sens. Le but n’est pas de faire peur au pouvoir mais d’amoindrir celui-ci. On y arrivera d’autant plus que celui-ci n’en a pas peur.

Les collectifs font-ils partie de la société du spectacle ?

La société est spectacle et donc à moins de se mettre en marge de la société, c’est le cas. Même un ermite pourrait en faire partie.

Comment fédérer les luttes ? Et qui veut les fédérer vraiment ?

Elle sont fédérées, cela s’appelle le mouvement des mouvements qu’on inclut souvent dans l’altermondialisme. La seconde question renvoie souvent à des luttes internes entre mouvements, pas forcément de leur fait, d’ailleurs. Par exemple, malgré la mort de Carlo Giuliani au sommet de Gênes en 2001, la police italienne a très bien su monter les groupes en noir contre la manif déambulatoire alors que ces groupes (ainsi que les autres, avec des stratégies souvent intermédiaires) avaient bien fonctionné ensemble les années précédentes. De la même manière, des officines privées à la solde de marchands d’arme (dont British Aerospace devenu BAES) ont très bien su séparer les collectifs activistes et pacifistes des structures institutionnelles des droits de l’homme, en brandissant de probables violences auprès des secondes et infiltrant les premiers pour éviter une expansion de la contestation contre les salons d’armement en France (Eurosatory, Bourget et Milipol principalement). Il faut noter que les dissensions et des peurs au sein des collectifs, des intérêts personnels et sans doutes quelques autres paramètres les rendent souvent très vulnérables aux stratégies contrecarrant les convergences des luttes.
De toute façon, il apparaît souvent plus compliqué de fédérer des luttes que de les gagner. Pourquoi ne pas d’abord gagner les luttes avec des solidarités transversales ? On aura toujours le loisir de se fédérer dans la victoire : santé !

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1 Aux éditions alternatives.

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2 L’artiviste est l’artiste engagé qui inclut l’engagement dans son art ou l’activiste qui utilise l’art pour faire passer son message. Bref, il fait réfléchir. Et s’il le fait avec humour, ça peut faire rire et réfléchir à la fois.

3 Cette citation est en fait tirée de L’Insurrection qui vient.


COMMENTAIRES

 


  • Les milieux militants sont le mouroir où viennent traditionnellement s’échouer tous les désirs de révolution.

    Pas faux. Au fond les clowns utilisent leur « potentiel révolutionnaire » sur une facette du système. (L’humour éventuel n’est alors pas une arme pour persuader, mais pour aller plus loin, faire plus dans l’action et éventuellement déstabiliser l’adversaire immédiat (forces de l’ordre) et non l’adversaire objectif (structure de pouvoir).)

    Cela revient à se fatiguer à taper sur les poings d’un homme que l’on combat, au lieu de lui savater la tronche. on le blesse, mais on le tue pas.

    Je doute qu’on arrivera à abattre le système en rigolant.

    Et puis :

    "La gauche politique est la première ligne de défense de la société technologique contre la révolution. En fait, la gauche fonctionne aujourd’hui comme une espèce d’extincteur qui douche et qui noie dans l’œuf tout mouvement révolutionnaire naissant. (…) Sitôt qu’un mouvement de résistance commence à émerger, ces gauchistes s’agglutinent dessus comme des mouches sur le miel jusqu’à ce qu’ils dépassent en nombre les membres fondateurs, reprennent la direction du mouvement et en fassent une faction gauchiste de plus, l’émasculant du même coup.

    A suivre..



  • d accord mais quelles différences avec les « nouveaux militants » ?



  • Putain,je suis largué,j’ai pas tout pigé.
     × Ce clown,pourquoi s’exprime il parfois, comme dans le texte du TIQQUN ou dans le « Coucou c’est nous » ?
    J’ai l’impression d’avoir affaire à une élite« qui se tire sur la nouille »,je me sens exclu en lisant ce texte.
     × Je préfère faire parti des braillards des manifs ou me battre dans des grèves.« Ce qui permet de gagner, c’est la diversité des tactiques. »
     × Ces clowns me donnent l’impression qu’il n’y a plus d’espoir.

    • Tu as loupé une phrase, au moins :
      « Pourquoi ne pas d’abord gagner les luttes avec des solidarités transversales ? On aura toujours le loisir de se fédérer dans la victoire : santé ! »

      Alors Schtoumf Grognon ça ne te parait etre une bonne idée ?
      chacun fait comme il le sent, l’important c’est pas la manière...

      • Chère Schtroumpfette tu as raison,mais je l’ai déjà stchtroumpfé« . »Ce qui permet de gagner, c’est la diversité des tactiques."
         × Comment as-tu schtroumpfé mon 2e prénom ?

      • « l’important c’est pas la manière »
        Et bien chère Schtroumfette, je pense au contraire que l’art et la manière sont aussi importants que les fins qu’on poursuit. Cela ne signifie pas qu’il n’y a qu’une seule manière de faire bien au contraire, vu la diversité des situations objectives et subjectives, mais que les manières doivent être cohérentes avec les fins poursuivies. Cela permet aussi de ne pas attendre des lendemains qui chantent pour mettre en oeuvre tout de suite et autant que possible la manière dont on voudrait vivre.
        L’histoire montre bien que ceux pour qui « la fin justifie les moyens » ne changent pas ces moyens une fois le pouvoir obtenu. Inversement nous héritons d’une flopée de luttes fraternelles, parfois même non violentes, qui nous ont apporté des droits fondamentaux que le capitalisme s’attache à dissoudre dans la marchandisation tous azimuts. (Il est urgent de relire George Orwell !)
        C’est pour ça que l’action de la brigade activiste des clowns, entre autres mouvements, me paraît fertile, même si je n’ai pas saisi toutes les nuances du propos de notre clown activiste ;-)



  • s’il est clair pour moi que les « anciens militants » avec leurs cortèges trimestriel glauquissime sont les alliés objéctifs du système,je trouve les clowns illisibles.Tout d’abord le choix du personnage du clown est symptomatique ;en effet quoi de plus vieillard que le clown,avec son coté vieille france.Je défie quiconque d’avoir déjà rit à un spéctacle de clown ;ils ne sont ni droles ni subversifs.J’ai l’impréssion que la culture « patrick sébastien » s’invite à la table contestataire.Bref je les prends pour des imposteurs bobos nocifs quand je ne croit moi qu’aux actions d’éclats(non violentes sur les personnes) du types de poitiers et autre « black bloc »...
    matthieu

    • lundi 9 novembre 2009 à 00h25, par un spectateur occasionel

      c est vrai que la violence est subversive, permet d échanger, de mobiliser. à part passer sa rage sur des vitrines, ça fait pas avancer le schmilblick.
      as tu déjà vu un clown punk sur une barricade ? un crs demandant à se faire relayer après les assaults amoureux d une clown ? ou un crs se retenant de vomir, un clown lui présentant de la barback puante sous le nez ou un autre réprimer un fou rire ? ou des clowns se faire protéger par des passants, les flics voulant les embarquer ? ou un clown gesticuler et hurler alors que quatre flics l’empoignent ? les images saisissantes, stupéfiantes parfois, qu ils arrivent parfois à faire émerger, à créer font parfois plus de bruit que des vitres brisées. les contrastes qu ils provoquent expliquent et montrent l absurdité et le ridicule de situations ou de pensées.
      sur le choix du clown, il faut peut être penser que c est un personnage qui permet de montrer le tragique de certaines situations comiques ou le comique, l absurdité de situations « tragiques » et qu un peu à la maniere d’un toon, sa « folie » lui permet de faire des choses insensées, inhabituelles. ce ne sont certes pas des clowns professionnels mais disons qu ils font un espèce de « guérilla théâtre » !

    • « Quelle animosité ? Chez le clown activiste, il n’y en a pas. Nous sommes des adjuvants et adjudants des forces de l’ordre comme du désordre. Le clown est même une protection pour pas mal d’entre nous qui, en dehors de ces actions clownesques, auraient une fâcheuse tendance à se frotter à ces dites forces »

      apparemment, quand le clown n est pas clown, il peut être « black block »... sont ce toujours des imposteurs bobos nocifs ?? :)

    • @ matthieu
      je te suggère de lire ce texte de Claude Guillon au contenu critique très pertinent, écrit en réponse aux auteurs du la lettre envoyée au quotidien Le Monde. Ils l’ont intitulé « Coucou, c’est nous ». Tu le trouveras sur son blog sinon essaie ce lien :
      http://claudeguillon.internetdown.o...

      « Il faut une part de réalisme à toute morale : la vertu pure est meurtrière ; et une part de morale à tout réalisme : le cynisme est meurtrier. Le verbiage humanitaire n’est pas plus fondé que la provocation cynique. »
      Camus dans l’homme révolté

      R. F.

    • en quoi le clown est franchouillard ?
      il n’est pas né en France et son cousin le clown activiste n’y est pas né non plus.
      si tu pense qu’il faut tout casser camarade alors vas-y, mais ne te contente pas d’en parler sur des forums

      houssékine



  • Le monde évolue et les luttes doivent évoluer avec le monde qui l’entoure. Je ne dis pas que les « nouveaux militants » ont trouvé la forme, ont raison ou quoi que ce soit, je dis simplement que cela mérite réflexion sur l’évolution de la lutte. Au final c’est hyper reac’ et vieux-je que de se contenter de sécher des nouvelles luttes sans même remettre en cause celles établies ou réfléchir à une possibilité d’évolution. Bien que je sois totalement d’accord sur la critique de la médiatisation (...) de ces collectifs qui révèle un problème de fond, je ne vois pas où est le mal à occuper un immeuble ou à se servir dans un supermarché pour redistribuer...

    • mardi 10 novembre 2009 à 13h05, par raoul fromberg

      @ Julia
      je crois que notre clown activiste ne voit pas le mal là où tu ne le vois pas non plus. Simplement, il pointe du doigt un phénomène de récupération de ces collectifs par des individus ambitieux et par le PS pour les cas de Jeudi noir et par le NPA dans le cas de l’appel et la pioche.
      Peut-être interviendra t’il ici comme il projetais de le faire...

      @ matthieu
      je te suggère de lire ce texte de Claude Guillon au contenu critique très pertinent, écrit en réponse aux auteurs du la lettre envoyée au quotidien Le Monde. Ils l’ont intitulé « Coucou, c’est nous ». Tu le trouveras sur son blog sinon essaie ce lien :
      http://claudeguillon.internetdown.o...

      @ tous les contributeurs : je vous remercie pour vos commentaires qui font avancer ma réflexion sur ce qu’est le clown-activisme et à propos de la situation de m... dans laquelle nous nous trouvons tous ( et nous commençons à avoir dumoins ceux et celles qui sont dôtés d’une colonne vertébrale, autrement appelé désir de révolution ou besoin impérieux de résister)

      « Il faut une part de réalisme à toute morale : la vertu pure est meurtrière ; et une part de morale à tout réalisme : le cynisme est meurtrier. Le verbiage humanitaire n’est pas plus fondé que la provocation cynique. »
      Camus dans l’homme révolté

      R. F.

      Voir en ligne : VOL AU-DESSUS D’UN NID DE CASSEURS

      • mardi 10 novembre 2009 à 20h32, par plouf dans la mare aux canards

        Salut

        ma participation à cette discussion est le texte ci dessous.
        Si vous voulez me trouver, chercher dans les clowns.
        Je vous aime

        pour matthieu :
        tu parles déja trop, sur les moyens de communication (la toile) autorisées par le 6 t’aime. En terme de stratégie, c’est pas terrible. T’inquiètes pas, personne n’est parfait, nous (clowns) on fait des patés dans la glacière au lieu de ventiler.(ca veut rien dire, t’inquiètes pas aussi).Mais je te fais pleins de bisous.
        Ve-nez nous rencontrer, vous verrez bien qui on nez
        N’oubliez pas la circa signifie (en trance nation ) : armée clandestine des clowns rebels-les et insurgé-e-s

        Pourquoi je suis clown activiste ?
        Ce texte est avant tout une réflexion personnelle. C’est la vision à un instant T et aussi une stratégie pour mieux vivre. Témoignage. Depuis bientôt 3 ans, je pratique le clown activisme et cela à fortement modifier mes modes d’actions et ma façon d’aborder la vie.
        Constat :
        Après un certain nombre d’années de luttes plus ou moins violentes, une forme de routine militante s’est installée : dans la forme : réunion, tractage, collage, manif… et dans le fond : guerre des chapelles, enfermement dans une persuasion d’idées sans remise en cause, côtoiement des même personnes… Bref, je me posais la question sur l’efficacité de mon militantisme et de ce que cela apportait à ma joie de vivre. Bien sûr, je continue ce travail, mais beaucoup moins.
        Survient alors un projet de vie collective. Et là, c’est parti, j’ai sauté le pas du réactionisme (que je prends comme toujours réagir à ce qu’on nous impose) vers le constructivisme (construire le monde dans lequel je souhaite exister). Pour arriver à mes fins, il me fallait participer à la mise en place d’un « autre « rapport de force. C’est à ce moment que j’ai découvert le clown activisme. Les 1 ères rencontres furent rapides et précieuses. Il me fallait plus de joie de vivre , exactement les buts de l’armée des clowns : action directe non violente de désobéissance, solidarité exacerbée, pas de hiérarchie, autogestion, autonomie, clandestinité (en partie), écoute de l’autre, intégration spontanée des « nouveaux », travail technique pour du visuel, rire, m’amuser et m’amuser avec les autres…
        Oui, pour arriver à cela, il faut modifier sa perception du temps, ne plus suivre celle que l’on nous impose. Ce projet de rétablir la joie de vivre face à la tristesse du monde, me prendra toute ma vie et c’est bien la ma raison d’exister : Participer à la création d’une autre civilisation. A partir de là, le clown m’a aidé à sortir un peu plus de l’emprise comportementale que m’imposait le système. Il m’a permis de lâcher prise, c’est-à-dire de parler plus avec mon cœur et moins avec mon cerveau. Ma rage de vivre s’est accentuée d’une force !!! Ecoute de l’autre, respect, entr’aide, faire attention à autrui, s’exprimer de façon non-violente(physique et verbal). Que du bon !!!
        Stratégie :
        Pour l’instant, le clown est une étape expérimentale. De plus, ce n’est qu’une partie du puzzle de mon activisme et de la vie de tous les jours.
        Mais c’est actuellement la plus importante, car c’est celle qui régénère les autres. La stratégie me plaît, son efficacité, on la mesurera dans le futur. On en ai qu’au début. Le clown joue. Et de fait, le jeu proposé est le sien et non celui du système. Féroces de l’ordre, médias ou autres adversaires n’ont pas l’habitude de ne pas jouer leur jeu. On appelle ça la confusion. En effet, les forces de l’ordre ont l’habitude de la confrontation, et bien la non, on les protège, on les mime avec absurdité…
        Cela désamorce certaines craintes et la répression (pour l’instant) et permet de perdurer dans le temps.
        Mais un point important, pour moi, est d’être sorti du cadre du militant, c’est-à-dire d’une position, face à la population bovinante, du « moi je sais » donc je te dis car tu ne sais pas. ce qui est malheureusement souvent bien vrai. Mais est-ce que l’on arrive de donner envie à la personne de s’intéresser à ce que l’on sait ? D’ailleurs, le clown ne distribue pas de tracts. Je me sens beaucoup plus dans l’attitude d’un éducateur social au travers de la pédagogie active. Soit le cheminement suivant :
        L’objectif est de sensibiliser pour donner envie d’aimer, quand on aime on apprend, quand on a appris, on comprend et quand on a compris on sait agir.
        Le clown, via sa présence, est là pour que les gens se posent des
        questions : C’est qui ce clown ? Que fait-il ? Pourquoi il fait ça ? Tout cela en apportant un instant de plus en plus rare : rire et/ou sourire (qui d’ailleurs biologiquement permet la sécrétion de dopamine, une hormone du plaisir). Là, j’espère que ces personnes essayent de trouver des réponses (difficile à évaluer). Par contre, on sait qu’une sympathie et donc une confiance s’installe. Mais il faut du temps. Et oui !!! Tout et tout de suite me parait difficile.
        Le clown utilise aussi l’effet du miroir : Faire révéler la vraie nature des pouvoirs en place. Montrer l’abîme sans fond de leur propre folie en la ridiculisant dans sa laideur et son absurdité.
        Voila, il me faudrait un certain nombre de pages pour tout développer et justifier comme il se doit.
        Vers ou je veux aller :
        Vers ce que j’appelle le post capitalism avec une manière de vie radicool.Le clown me permet un sacré bon en avant pour cela. Il me donne de la force, de la rage et joie de vivre. Etre bien avec moi-même pour être mieux avec les autres. Mettre les autres dans une situation de commencement à échanger pour savoir quel post capitalism on souhaite.
        Avant mise en application.
        Pour cela, le monde du travail (choix difficile pour moi) me permet de sensibiliser un grand nombre de personnes au respect de l’autre et de l’environnement. En ayant une attitude sociale incitative avec une vie écologiquement tendant à une compatibilité avec la nature. Je privilégie
        le local : création d’une association d’écologie pratique (avec jardin collectif bio et pédagogique), projet de vie et d’activités collectives,luttes locales avec d’autres assos, qui demandent de plus en plus conseils et aide auprès des clowns.
        Au niveau national : participation à l’armée des clowns, à la formation à l’action directe non violente, aux faucheurs et réseau libertaire. Et bien sur avec toutes les imperfections inhérentes à cette multiplicité.
        Donc, rétablir la joie de vivre et l’entr’aide : Cette dernière permettait une vie sociale riche qui continue d’etre détruite par l’individualisation orchestrée par les pouvoirs capitalistes. Bref, je vous prie de bien vouloir croire en la sincérité de mes propos.
        Mais surtout, je ne suis pas figé. Je pense par-dessus tout cela que la pluralité des approches et des pensées fait la richesse de la construction de ce post capitalism. « Evidemment », la richesse de la vie, c’est la diversité.
        Vive la vie
        Un clown inclownito
        >
        >

        • mercredi 11 novembre 2009 à 20h34, par Tikiri, déserteur de la BAC, récemment intégré à l’Ar Nérouj (http://artnezrouge.free

          Salut,

          @ Plouf : je t’aime, tu peux amener du café du Chiapas ce WE ?

          Sinon, je crois bien qu’on peut en effet faire des actions clowns, être à Poitiers le 10 octobre (ou aux halles au mois de juin) et même arrêter des trains de déchets/combustibles nucléaires... voire participer à des manifs-cortèges ou même faire grève pour qui à la (mal ?)chance de travailler ou d’être étudiant-e.
          Les médias (nouveaux militants, black block, ... ), et le pouvoir (chronologiquement, gauchiste chienlit, écoterroristes, mouvance anarcho-autonome et/ou ultra-gauche, ...) essaient de mettre en case quand ce n’est pas en cabane, tout ce qui bouge... Ce serait pas mal de ne pas jouer leur jeu.

          Si la CIRCA est récente, bien des groupes étiquettés « nouveaux militants » sont la continuité d’autres plus anciens (par les objectifs ou les tactiques/stratégies) voire sont assez anciens. L’action directe qui a le plus fait ces preuves reste à mon sens la grève reconductible avec piquet/blocage de l’usine.

          Et je trouve rigolo qu’on trouve « vieille France » un concept totalement britannique (continuité de Reclaim the Streets, qui se poursuit maintenant avec C.R.A.S.H. http://labofii.net/experiments/crash/) même si chaque brigade du monde a adapté le clown activisme à sa sauce.

          En ce qui me concerne, le clown activisme m’a redonné espoir alors que les autres formes de lutte m’avaient épuisé (mon vieillissement personnel sans doute) et fait perdre quelque peu celui-ci.

          Je pense aussi que les manières doivent être cohérentes avec les fins poursuivies et que, par conséquent, si on veut un monde où on peut prendre du plaisir, il faut prendre du plaisir à le changer.

          J’allais oublier, mais je voulais ajouter que pour avoir fréquenté quelques black blocs et quelques clown gaggles, y avoir rencontré autant d’ouvriers comme de représentants de la classe moyenne ou plus aisée, d’un côté que de l’autre comme autant de chômeurs heureux, squatteurs, mal payés du spectacle... J’ai juste rencontré plus de paysans et de bucherons chez les clowns... Et que j’ai trouvé la recherche des médias plus importantes chez certains black blocks (avec trusts du devant de manifs au passage des caméras TV par exemple).

          Bises à tous et toutes.

          • dimanche 15 novembre 2009 à 16h32, par Espion

            Moins qu’une brigade , plus d’actions envisageables.
            La BAC est un fantome qui fait rêver, qui fait vendre, déjà recupéré.

            D’accord avec ce commentaire : De Guello, je cite :
            « Ce clown,pourquoi s’exprime il parfois, comme dans le texte du TIQQUN ou dans le « Coucou c’est nous » ? J’ai l’impression d’avoir affaire à une élite« qui se tire sur la nouille »,je me sens exclu en lisant ce texte. »

            Pertinente analyse !
            Ce texte et cet entretien me font honte .Une caricature médiatique. Ca bétonne et ronronne dans le politiquement correct avec juste le frisson sexy qui plait aux medias.
            Ouf , on a échappé à la version Télérama....Mais cette fois pas le courage de signer.
            Comme le R.G est fluorescent , le Sous -Marin se reconnait à son
            schnorkel, et son style poisseux,pas drôle et pédant . Illisible.

            Avec quelques poignées de personnes nous avons crée la BAC.
            Et nous avons AGI , beaucoup ...
            Nous avions peur , nous osions tout, modestes dans notre ignorance , et apprenants .C’était enivrant et merveilleux.
            La naissance de clowns nous a émus, c’était le fruit patient d’actions et de maieutique clown, une joyeuse et inconfortable parturition.Les actions s’enchainaient,nos rangs étaient protéiformes pour des ans ou un jour . D’autres brigades se créaient.En province , en Europe.
            Nous partîmes indisciplinés , comme doigts et orteils et nous fûmes 1000 en arrivant Place Vendôme....

            Ce qu’est devenue l’image des clowns activistes, m’est insupportable. Le virus des chefs a frappé !
            La brigade était insaisissable et mouvante , elle portait toutes les signatures , tour à tour, s’exprimait avec le consentement rigolard de toutes et tous.
            .. Avec le temps, s’autoproclament des porte-parole ,que je ne suis pas seule à désapprouver.
            Le pouvoir , l’expression , la prise de parole , imperceptiblement, se partagent moins .
            La médiatisation , la banalisation ,la marchandisation apparaissent.. Un quidam vend des Tee-shirts à notre image, on vend du papier et des stages très approximatifs. je suis fière que l’équipe fondatrice de la BAC ne soit pas compromise dans ces dévoiements.
            Nous avons bravement déserté , la mort dans l’âme ou le cœur léger.

            Retour à la clandestinité, rebelles ailleurs , insurgées en douce , clounes à vie , et quand je reviendrais , je serais, désarmée, des millions...

            Maintenant , je comprends que d’autres s’engagent : L’idée est belle. Les images séduisantes.

            Clown pour manif autorisée , pour contestation programmée.
            Ou est la surprise ?

            C’est assez édifiant et paradoxal l’évolution des choses .

            Quand à l’incognito qui ne signe pas, clown- activiste depuis 3 ans ???, et pour quelles actions ,je te prie ?
            Pas à celles que j’ai faites . Je ne t’ai pas vu dans les
            entrainements(gratuits) et les formations(gratuites)...
            Je pense voir qui tu es , un tel virus de chef , je l’ai respiré il y a quelques jours...

            Que certaines personnes X bien relou se fasse mousser , pour les media ou
            le pouvoir , pour de l’argent, Hélas, C’est presque inévitable...je pouvais l’ignorer.

            C’est formidable de payer des stages,d’acheter des livres pour apprendre des choses que le grand gourou est incapable ,ou réticent à faire : le poids mort(incapable de lâcher prise ?) ; le clown , sa phobie absolue du nez rouge ,il fuit pendant la formation qu’il réclamait...(autodérision impossible ?) ;dans les jeux de rôles, se place systêmatiquement du coté des forces de l’ordre, ou du camp adverse(salariés bloqués), parce que c’est plus facile de jouer de ce coté ?, montant des actions « pour les images », fuitées parce que sans précautions élémentaires...

            A present, je suis en colère que "des pseudo-formateurs, ignorants
            beaucoup de l’art du clown, et activistes peu sûrs , se fassent passer pour des kadors, et exposent des novices payants , à la violence , dans des actions improvisées , sans proposition clown , sans préparation ni reconnaissance ,et en se trompant de cible.
            (témoignage de Marseille)

            Le propos du clown , n’est pas de faire rire, c’est de vivre ses émotions de clown à fond. Et l’émotion désarme.Dans 90 pour cent des situations. Alors se déguiser et bonjour les petits nenfants, c’est pas suffisant. Pitié ,pas d’éducation populaire !
            Le clown pousse le système au plus loin possible.
            Ce que j’ai appris de Jon et Hillary, créateurs du CIRCA,
            , de nos clowns-formateurs pro ET bénévoles,Orianne, Fredem, et
            Thibaut,et des actions au sein de la BAC , depuis 2004 :à être une meilleure activiste, à sortir mon cloune, à transmettre tout çà. Ce que j’ai appris, c’est qu’on peut être un groupe horizontal, et se proteger , qu’on peut se crêper la perruque et agir ensemble .

            EX-ESPION , vétérante BAC qui signe. Avec la bénédiction du Sur-Chef Mou-Stic.
            Yo Tikiri, bisou deserteur. Ce texte coupe les moustaches des chefs, pas les tiennes.

            Comprendre : Article de Jon Jordan, qui depuis a deserté les cameras : Faire la guerre avec amour
            http://www.vacarme.org/article1265.html

            Voir en ligne : Faire la guerre avec amour . Jon Jordan

            • mardi 17 novembre 2009 à 10h24, par un-e anonyme

              mon petit poussin
              on sent une colère en toi, il doit y avoir qqch que tu n’a pas su exprimer, mais il ne faut pas se facher comme ça
              parles-en avec les gens contre qui tu as cette colère.

              le chef des clowns à dit : n’exposons pas nos tensions, gardons cela en interne appuyons nous sur les très nombreux clowns qui ont un passé de communiste staliniens, ils savent y faire.

              tu va dire aussi qui c’est lui ??? je le connais pas. alors que si je veux je peux dire que moi ça fait depuis le glorieux temps mouvement contre le CPE que j’existe en tant que clown activiste.
              (ça fait plus que trois ans nananananaire... je suis légitime nanananainaire )
              alors histoire d’aider la police à faire son travail, moi c’est :
              Houssékine, con-fusionnel 2e classe au sein de la brigade des Nézfragés et je t’aime malgré ta petite frustration.

              Sinon le texte « pourquoi je suis un clown activiste », je ne l’ai pas écrit moi même, mais je l’approuve. Et comme il circule beaucoup en ce moment je l’ai déposé en mon nom à la Sacem je vais être riche (que tu le soutiennes ou que tu le critiques, ça fait de la pub et moi je m’enrichit). Faut se méfier de nos certitudes, c’est pas forcement son auteur (je t’aime aussi) qui l’a posté dans ces commentaires (ton intervention peut laisser à penser qu’il est écrit par « X bien relou », mais c’est pas le cas). Si tu veux pas payer pour des stages de formations, moi non plus et j’ai trouvé une méthode infaillible : IL SUFFIT DE NE PAS Y ALLER

              Enfin, à celui (ou ceux) qui a répondu à l’interview, je ne sais pas si c’était ta meilleure idée mais en tout cas on a encore du boulot pour arrêter de réfléchir.

              Vive l’armée, vive le pouvoir, vivent les clowns, vive article XI, meilleur site d’information au monde puisqu’il nous sert la soupe gratuitement

            • mercredi 18 novembre 2009 à 16h31, par la mogette fumante

              Salut espion

              Je suis le clown incognito !!!
              je me demande si tu ne te trompes pas de personne. Effectivement, Mr x le relou essaye de faire des stages clowns (payants). Je partage entièrement ta vision de son comportement ainsi que l’expression du clown activiste et le clown (ton dernier paragraphe). Mais nous restons vigilants.
              Pour répondre à ta question :
              J’ai participé à des actions : en Vendée, rennes, trégor, bordeaux, Strasbourg, Angers, biscarosse, paris (14 juillet 2009), contre sommet otan, Lille, crozon (depuis 2 ans), lyon, camp action climat...
              participer à l’animation de stage (gratuits) : Vendée, Strasbourg, bordeaux, rennes, Lyon + entrainements : Angers, Vendée, et j’en oublies certainement.
              Je n’ai pas signé le texte pour ne pas personnifier la circa. Je l’ai fait par besoin d’écrire, pour répondre à un tas de questions que l’on nous pose, poser des débats...
              Pour ce qui est du texte de article 11, je laisse l’auteur te répondre. Tu seras certainement très surprise.
              Je te prie de bien vouloir croire en la sincérité de mon expression.
              Gros bisous

              sous cape mitaine mogette, chef des fayots et autres lèches culs ayant envie de péter sans inonder leur slip, empêcheur de péter en rond et en rang, vengeur péteur et surtout péteur de haut vol

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