Enfant puis adolescente, je choisissait mes lectures dans la bibliothèque familiale (réduite) en fonction de l’attrait que suscitait en moi la couverture et/ou le titre d’un livre. J’ai pu ainsi, et malgré les risques de cette « technique » peu fiable, découvrir de belles choses (je me souviens de « l’idiot » de Dostoîevski, « kaputt » de Malaparte, « Sarn » de Mary Webb ou « La peste » de Camus).
Si j’ai ensuite erré de lectures fades (souvent) en écrits exaltants (parfois), je crois pouvoir dire que je ne me trompe plus que rarement dans le choix de mes lectures actuelles.
Je pense que chaque lecture est (...)