ARTICLE11
 
 

vendredi 27 juin 2014

Entretiens

posté à 20h58, par Lémi
2 commentaires

« Elvis sorti tout droit des enfers »

« L’artiste, parfois, fait bien plus qu’irradier une vie, il en infléchit aussi le cours », écrit Marc Sastre en clôture du beau livre qu’il a consacré au chanteur-guitariste du Gun Club, Jeffrey Lee Pierce. La postérité n’ayant pas gâté ce musicien grandiose, lui s’y est attelé. Reconnaissance de dette.

Cet entretien a été publié dans le numéro 15 de la version papier d’Article11

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Lorsque je l’ai contacté en vue de cet entretien1, je n’avais lu de Marce Sastre que Jeffrey Lee Pierce, aux sources du Gun Club (Les Fondeurs de Briques, 2013) et ne connaissais pas son œuvre poétique. Je ne la connais toujours pas. Je sais juste qu’il bosse sur des chantiers et se revendique de l’appellation poète-ouvrier ; qu’il a publié plusieurs recueils de poèmes, dont L’Homme percé (2011) et Aux bâtards la grande santé (2013) ; et qu’il est l’auteur de ces trois vers qui me bottent, dégotés sur Internet : « Tu ne rapporteras pas / la beauté d’un coucher de soleil / tu dénonceras son imposture. » C’est peu. Il faudra y remédier.

De Jeffrey Lee Pierce, par contre, je connaissais beaucoup. Comme nombre de fondus de rock grinçant, je me suis pris en pleine poire – blam – le premier album du Gun Club, Fire of Love (1981). Ça remonte à un bail, mais je n’ai rien oublié. Une décharge de blues électrifié, méchant et vorace, dont jaillissaient particulièrement deux titres : le frénétique « Sex Beat » (« We can fuck forever but you will never get my soul »2) et « Preachin’ the Blues », reprise très libre d’un morceau de Robert Johnson. Plus tard, j’ai découvert les autres pépites du Gun Club, dont Miami (1982), Death Party (1983), Mother Juno (1987) et Lucky Jim (1993). Des opus de moins en moins bruyants, mais toujours habités d’une grâce à nulle autre pareille, charriée par la voix torturée et vaudou de Jeffrey Lee Pierce – cet « Elvis sorti tout droit des enfers »3.

Jeffrey Lee Pierce est mort en 1996. Il avait trente-sept ans et un foie en capilotade. Contrairement à d’autres comètes vite consumées (Hendrix, Cobain, Buckley, Morrison, etc.), cette dimension tragique ne rehaussa pas sa légende post-mortem. Au contraire : Pierce est resté dans la mémoire du rock comme l’archétype du loser, de l’autodestructeur vain. Un chat noir du post-punk crasseux, disait-on. Sans doute parce qu’il n’avait jamais accepté de plonger le moindre orteil dans le cirque rock & roll, de se caricaturer en servant servile du grand sabbat électrique. Pas de posture, ni d’entrechats hypocrites. Encore moins sur scène, comme le racontait Laurent Chalumeau dans Rock & folk en 1982 :

« Un jour, le Gun Club arrive à Boston pour jouer dans la cafétéria d’un collège [...]. Vers six heures, le groupe arrive. On installe le matériel. ’’On devrait faire quelques essais de son’’, propose quelqu’un. Pierce hausse les épaules : ’’Fuck les essais de son, allons nous bourrer la gueule.’’ À neuf heures, quand Pierce monte sur scène, il a près d’un litre d’aguardiente dans le gésier. La salle est pleine : quatre cents personnes. Plus cinq cents autres gugusses dehors, collés contre les baies vitrées de la cantine, tous ceux qui n’ont pas pu entrer. Et Pierce qui commence, seul, sans que les autres jouent la moindre note, à insulter la foule. Le bras tendu loin devant lui, l’index pointé sur la foule, balayant la salle de droite gauche et de gauche à droite, il psalmodie : ’’Toi, t’es un enculé vert, t’es un putain d’enculé vert, et toi aussi, t’es rien qu’une saloperie d’enculé vert...’’ Au bout de la vingt-cinquième fois, les premiers rangs commencent à danser. Quand Pierce arrive à la soixantième, le groupe n’a pas encore touché ses instruments, mais à présent toute la salle pogote au ralenti, en rythme avec l’imprécateur. ’’Enculés verts ! Enculés verts !’’ Il le répétera cent quatre-vingt-cinq fois avant que les laissés-pour-compte, ceux qui sont restés dehors, descendent toutes les vitres de la cafétéria à grands coups de manivelles. »

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Il serait facile d’en rester là. De dire que cette simple anecdote résume l’ensemble de l’œuvre de Jeffrey Lee Pierce, ce parfait « prédicateurs des temps violents »4. Facile, mais réducteur. Marc Sastre, lui, ne se contente pas de rapporter les anecdotes « croustillantes » qu’une vie dissolue a semées en pagaille. Mais il s’aventure au cœur même du magma poétique et musical enfanté par le chanteur du Gun Club. Jusqu’aux entrailles.

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Ce livre n’est pas seulement un essai, c’est aussi une plongée dans l’émotion que Jeffrey Lee Pierce et sa musique vous ont inspiré dès la première écoute...

« C’est d’abord une obsession qui a présidé à l’écriture de ce livre. La musique du Gun Club, et surtout la voix de son leader, me subjuguent encore. Je n’ai pas d’explication à ça... La langue de Jeffrey Lee Pierce est un vrai terrain poétique, et je n’ai pas eu d’autres motivations que de traiter le sujet sous cet angle-là. Même si des concessions biographiques étaient nécessaires à la compréhension de l’histoire, pour laquelle j’aimerais que les jeunes générations éprouvent un intérêt.

Chemin faisant, s’il y eut beaucoup de découvertes, surtout concernant les rapports de Pierce avec certains de ses musiciens, je me suis astreint à ne pas verser dans l’anecdotique trash ou dans le dithyrambe gratuit, chose insupportable dans nombre de biographies. »

« Nous étions des fils de putes solitaires, traversant le pays. Avec des budgets de merde, sans promotion, parce que nous y CROYIONS. » (Jeffrey Lee Pierce, Go Tell the Mountain5)

En art, certaines émotions ne s’expliquent pas. Est-ce que tenter d’expliquer la musique de Jeffrey Lee Pierce ne risque pas de l’enfermer dans une lecture, une écoute particulière ?

« C’est un risque à courir, c’est sûr, mais je fais confiance à l’intelligence des lecteurs, qui sauront appliquer leur propre filtre sur ce que je leur propose. Le mystère de l’art, je n’ai pas essayé de l’expliquer, ou d’en livrer une formule rationnelle que personne ne possède, mais plutôt d’en présenter un miroir, d’en observer les reflets. En ce sens, le passage ’’racontant’’ la musique de Miami est bien plus œuvre de poésie que de musicologie. »

« I’ve gone down the river of sadness
I’ve gone down the river of pain
In the dark, under the wires
I hear them call my name »6
(Gun Club, « Mother of Earth », Miami, 1982)

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Vous écrivez en introduction : « Si le rock vaut quelque chose, c’est bien en tant que déclencheur de révélations, de subjugations et de situations. Tout le reste n’est que spectacle »...

« J’avais dix-huit ans lorsque j’ai découvert Fire of Love et ne me posais pas encore de questions de ce type. Tout comme les musiciens que j’allais voir jouer. C’est en passant plus de trente ans à me dépenser sur le rock que j’ai fini par développer ce type de critique. Le temps faisant son œuvre, on abandonne innocence, illusions, mythes et constructions diverses – la part de ’’spectacle’’ – pour révéler un autre éclairage des choses.

Pierce avait une approche particulière de la scène. Une approche instinctive, ouverte à l’improvisation, à la provocation, fonction de son humeur du moment, de l’humeur de la salle également (et ne le cachons pas, de son propre taux d’alcoolémie). Quelque chose comme la création recherchée d’un événement ; là, les soirées ne sont pas reproduites à l’identique, et ’’quelque chose’’ arrive. C’est ce qui fait tout l’intérêt d’un cheminement sur le fil du rasoir, ça peut être génial comme lamentable. Suivez un groupe en tournée aujourd’hui : toutes les soirées se ressemblent, tout y est minuté, il ne faut surtout pas déroger à ce qui a été mis en scène durant les résidences de préparation. Quel ennui ! »

« Je n’ai jamais eu l’intention de donner du bon temps à qui que ce soit. Les gens qui viennent à nos concerts ont compris ce que ça signifiait. » (Jeffrey Lee Pierce, Rock & folk, 1982)

Quand Jeffrey Lee Pierce est mort, les médias français ou anglo-saxons en ont très peu parlé, ou alors sur le thème « mort d’un loser ». Ils ne lui ont pas pardonné d’avoir refusé le cirque rock & roll ?

« Je crois que beaucoup n’ont pas apprécié – ou pas compris – l’évolution musicale du groupe : passer du blues, de la country avec un vocable punk (les premiers albums), à une approche du jazz, de la pop et du rythm’n’blues, cela n’est pas fait pour rassurer ceux qui ont besoin de choses immuables. Pierce n’a pas toujours été des plus avenants avec la presse, peut-être le lui a-t-elle fait payer. Les réductions sémantiques et caricaturales permettent surtout de masquer l’absence de travail sur le sujet… On reproche souvent aux groupes de jouer avec des clichés, c’est une chose que malheureusement la presse sait aussi faire. »

« Dès que les gens commençaient à l’aimer pour quelque chose, [Pierce] le leur renvoyait à la gueule. Donc tout d’un coup on s’est retrouvé en train de faire A Love Supreme de John Coltrane […] et il allait sur scène avec cette trompette meurtrie et bosselée, soufflait dedans, piaillait et faisait un tas de bruits, et voilà, il était juste en train de souffler cette trompette droit dans le cul de tous ceux qui aimaient le Gun Club. » (Terry Graham7, Ghost on the Highway)

Avant et après sa mort, Jeffrey Lee Pierce a été traité en anti-héros. N’est-ce pas aussi une forme de spectacle, de catégorie de la starification ?

« Il me semble que dès ses débuts, Pierce était davantage un héros qu’un anti-héros – tout au moins pour ses fans. Mais de ces héros sombres et excessifs dont l’histoire du rock est jalonnée, de Jim Morrison à Johnny Thunders. Quand Laurent Chalumeau écrivait dans Rock & folk ’’Pierce vous fera bouffer des tessons de bouteille […] si vous essayez seulement de le faire s’agenouiller’’, ce n’était pas exagéré. C’était simplement un portrait fidèle de ce qu’était le Pierce de tous les jours : un homme qui ne transigeait pas.

Mais je préfère le terme de ’’figure’’ à celui de héros. Selon le guitariste Ward Dotson, Pierce s’est bâti un personnage, tout au moins lors des débuts du groupe. Chose dont selon moi, il n’avait pas besoin, puisqu’il était ’’déjà’’ un personnage. N’oublions pas que nous parlons de gens jeunes, sous le coup de cette démence qu’est pour certains la jeunesse. Celui qui monte sur scène est souvent dans une quête égocentrique – c’est un lieu commun -, mais il n’échappe pas à la fabrication d’une ’’image’’ par ceux qui l’écoutent et le regardent. Nous sommes pétris d’un besoin d’iconographie ancestral…

Une chose qui m’a profondément touché chez Jeffrey Lee Pierce, c’est son rapport à certains modèles, comme celui du bluesman ou du jazzman. Il avait un besoin d’identification presque puéril, quand lui-même était devenu un modèle, certainement sans s’en rendre compte. Pierce est le songwriter oublié des années 1980-1990, et je voulais rétablir cet état de fait. Que l’Histoire ne retienne pas uniquement Kurt Cobain ou Jeff Buckley, à qui je ne retire rien bien sûr. Pierce est aussi une des voix les plus singulières que le rock – voire la musique occidentale du XXe siècle – a jamais eues, une des plus envoûtantes.

Là aussi, la question se pose : comment parler d’une voix sans faire œuvre d’ennui scientifique ? En évoquant plutôt les effets qu’elle peut avoir sur nous, qui l’écoutons, qui la vivons. Là encore, l’outil poétique fait office d’allié. Pour moi, cet aspect-là est un des piliers du livre, bien plus important que les éléments biographiques habituels. »

« Cela tient parfois autant de l’improvisation que du marais, j’appelle ça swamp rock8, c’est très hypnotique, dangereux. Avec certaines chansons, on ne sait pas comment cela va finir. Des choses comme ’’Preachin’ the Blues’’ ou ’’For the Love of Ivy’’, je crois pas qu’on les ait jouées deux fois de la même manière. J’ai une version de ’’Preachin’ the Blues’’ sur cassette qu’on a faite à Houston et que l’on n’a pas pu terminer. Après deux couplets, le public est monté sur scène et a tout foutu en l’air. » (Jeffrey Lee Pierce, entretien à Best, 1982)

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L’un des axes principaux de votre essai concerne le rapport de Jeffrey Lee Pierce au folklore musical américain. En quoi son approche différait-elle de tant de groupes qui caricaturaient ces racines ?

« Prenons Fire of Love : ce disque transpire le blues, alors qu’excepté pour deux reprises, il n’a aucune des caractéristiques qui font la forme du blues. Mais il y a par contre la présence de ce mal-être qui en constitue le socle. La relation de Pierce au blues ne s’inscrit pas sur le plan politique mais sur le plan existentiel. Il possède cette vérité qui signale les grands chanteurs tragiques. Quand il chante de la country, on frissonne tout autant. Espagnol, il aurait pu faire du flamenco. C’est un chanteur impliqué, dont la particularité est de ne jamais tomber dans une prostration mélancolique : il exprime le désespoir avec rage et orgueil. »

« Pour que la musique traditionnelle d’un groupe humain devienne dangereuse, et il en sera ainsi du blues, elle doit troquer ses renoncements contre un appétit, contre un désir de victoire et de possession du monde, elle doit faire un grand écart, poser un pied sur la rive opposée du fleuve qui la sépare de ce monde. Cela, pas plus paysan qu’ouvrier, voire inapte au travail, iconoclaste et fasciné, Pierce était assez abâtardi, assez désaxé, assez étranger pour le faire. Tradition, modernité : dans son univers, cette question ne se pose plus. Cette langue, qu’il aura affirmée dès les premières lignes de ’’Sex Beat’’, nous en dispense. » (Marc Sastre, Jeffrey Lee Pierce)

Vous portez un jugement sans appel sur le rock contemporain, devenu « prétexte à la valorisation d’un ego souffreteux égaré dans la société de l’ultra-consumérisme ». À l’inverse, vous dites que dans les années 1980 « le rock est encore un réel marqueur sociétal, l’expression de colères, de frustrations, d’un vouloir politique »...

« Le rock tel que nous l’avons vécu, c’était un peu l’Internationale des Intranquilles ! Et on ne pouvait le vivre en faisant l’économie de certaines choses. Beaucoup y ont laissé des plumes. Ce qui a provoqué le basculement n’est pas aisé à identifier – c’est certainement le résultat de la convergence de plusieurs choses. Un jour, le rock n’a plus été la mauvaise conscience du monde. Le bizness, les médias – en un mot le système –, certains groupes eux-mêmes, ont eu raison de lui. Tout est devenu mainstream. À commencer par la plus facile des choses à récupérer : l’apparence – qui n’a pourtant jamais été l’essentiel du rock. Le rock (en tant que contre-pouvoir) s’est autodétruit en ressassant les mêmes clichés que plus personne, excepté les has-been, ne voulait entendre. Et surtout pas les nouvelles générations.

Le rock a eu son temps, comme Dada a eu son temps. Pour moi c’est le rap qui a temporairement récupéré la subversion du rock. Je la retrouve quand j’écoute Casey par exemple, et d’autant plus quand elle joue avec Zone Libre ! Le son de l’époque est désormais électronique, c’est comme ça. Je ne pleure pas ces oripeaux, ils n’étaient que des oripeaux. Les révélations, les subjugations et les situations mises en jeu, voilà ce qui m’intéresse aujourd’hui.

Attention : ainsi formulé, ce point de vue peut paraître un peu trop froid et raisonné, j’en conviens. La musique est avant tout un accouplement passionnel ! L’axe politique fondateur du rock, c’est l’expression pure et brute d’un désir, d’une volonté de vivre contrariée par la société du travail. Il remet en jeu l’affrontement entre principe de plaisir et principe de réalité. C’est cette revendication inconsciente que l’on entend dans la frénésie du public accueillant Elvis ou les Beatles. Le contenu des textes du Gun Club n’avait pas grand-chose de politique au premier degré (si on le compare à celui de groupes comme les Clash ou les Dead Kennedys). Mais le désespoir de Pierce, fait de peintures de relations humaines difficiles, livrait aussi une critique en creux de l’Amérique reaganienne, et de notre société tout entière. Ce qu’il exprimait ainsi dans Go Tell the Mountain : ’’En dépit de ma fantaisie romantique, mon centre d’intérêt récurrent était les laissés-pour-compte de l’Amérique. J’étais rempli de haine et d’énergie sexuelle. Abattu, incrédule et déçu. Quelque part un punk, mais sans uniforme. J’ai été à la dérive moi aussi. C’est comme ça que j’ai appris.’’ »

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Quelques pépites



1 Réalisé par mail.

2 « On aura beau baiser pour l’éternité, tu ne captureras pas mon âme. »

3 Référence à un morceau mythique du Gun Club, « For the Love of Ivy » (1981), dans lequel Pierce chante « You look like an Elvis from hell ».

4 Nom d’un fan-club français du Gun Club, cité dans Les Rois du rock de Thierry Pelletier (également interviewé dans ce numéro quinze d’Article11 - à lire ICI). Ce dernier y définit Jeffrey Lee Pierce comme un « pochetron cosmique infernal ».

5 Recueil de ses paroles et écrits, jamais traduit en français. Toutes les citations ou extraits ponctuant cet entretien ont été pêchés dans l’ouvrage de Marc Sastre.

6 « J’ai descendu les rivières de tristesse / J’ai descendu les rivières de souffrance / Dans l’obscurité, sous les barbelés / Je les entends qui m’appellent. »

7 Un temps batteur du Gun Club.

8 Littéralement : « rock des marécages ».


COMMENTAIRES

 


  • vendredi 27 juin 2014 à 22h49, par compliments

    C’est l’article le plus juste que j’aie lu sur Gun Club et Jeffrey Lee Pierce. Peut être que ce qu’il a fait de plus prenant c’est dans les dernières années : « pastoral hide and seek » et « divinity » qui ont été réunies ensuite dans
    « in exile »et
    Lucky Jim, on peut extraire flowing ou Sorrow knows mais il y en a tellement. Et tellement à dire : Gun club était un groupe très dense sur scène à cette période, qui reprenait
    Little Wingd’Hendrix. Je crois que c’est Tom Waits qui a défini Jeffrey Lee Pierce en disant qu’il avit « du sang indien dans les veines », très impressionnant en tout cas.



  • mardi 13 octobre 2015 à 08h59, par oh oh oh

    De loin le truc le plus intéressant que j’ai lu en français sur le Gun Club. Parfait.

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