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mercredi 22 septembre 2010

Inactualités

posté à 21h02, par Serge Quadruppani
29 commentaires

Terrorisme : alerte ! Raufer la ramène
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Fidèle à son habitude, Xavier Raufer souffle la peur et entretient la psychose terroriste : « Si l’Algérie a prévenu la France, c’est que c’est du sérieux. » On se pince, tant l’Algérie est, en ce domaine, tout sauf sérieuse… Ce que rappelle l’ami Quadruppani en un livre sur l’antiterrorisme à paraître en janvier prochain, La Politique de la peur. Extrait, en avant-première.

A propos de la campagne «  hou, fais-moi peur ! » de Brice Hortefeux, Xavier Raufer - l’éternel compère de Bauer et expert autoproclamé en terrorisme que les médias s’arrachent - déclare dans le Post : « Si l’Algérie a prévenu la France, c’est que c’est du sérieux. » Il y a effectivement de quoi s’inquiéter, mais pas dans le sens où l’entend Raufer. En effet, l’ « Algérie », ça signifie bien sûr « les services » algériens, et tout particulièrement le DRS, une branche de l’État algérien dirigé par l’oligarchie kleptocrate qu’on sait. Et, quelle coïncidence, la dernière campagne d’attentats aveugles qu’ai eu à subir la France, en 1995, celle du GIA, était manipulée par le DRS… Heureusement, pour l’instant, on ne voit pas trop quel intérêt ces fameux « Algériens » auraient à lâcher sur le territoire français quelques marionnettes kamikazes sous l’étiquette d’Al Qaeda au Maghreb islamique. Mais comme utile rappel historique et en avant-première pour les lecteurs d’Article11, je livrerai ici un passage de mon livre La politique de la peur, à paraître en février 2011 au Seuil. Où l’on verra qu’en effet, si les « Algériens » devaient s’en mêler, ça risquerait de tourner mal, peut-être pour l’intégrité physique de quelques usagers du métro, et certainement pour chacun de nous, en raison du climat de mensonge et de peurs qu’on pourrait voir s’installer.

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« Depuis son coup d’État de 1992 interrompant les élections qui risquaient de donner le pouvoir au FIS islamiste, l’armée algérienne dirigeait directement le pays. Il ne fait guère de doute aujourd’hui que le GIA, le Groupe islamique armé, formé après le coup d’État, a été, au moins à partir d’un certain moment, infiltré et manipulé par le DRS (Département de renseignement et de sécurité – ancienne Sécurité militaire) algérien : les exactions de ce groupe justifiaient le maintien de l’armée au pouvoir et permettaient à celle-ci d’opérer ses propres massacres et liquidations en les attribuant aux islamistes. Le chef du GIA, Djamel Zitouni, était, suivant plusieurs témoignages fiables de militaires algériens réfugiés en France, un homme du DRS.

En janvier 1995, l’opposition algérienne réunie à Rome (Islamistes du FIS, FLN, FFS) signe un accord de paix prévoyant l’organisation de nouvelles élections en Algérie et le départ des militaires, accord salué dans les semaines qui suivent par François Mitterrand, Alain Juppé et de hauts responsables de l’administration Clinton. En mai 1995, quand Chirac devient président de la république avec Alain Juppé comme premier ministre, les généraux algériens, qui avaient parié sur Baladur, ont toutes les raisons de s’inquiéter : l’accord de Rome risque de trouver un appui déterminant de l’autre côté de la Méditerranée. C’est alors qu’intervient une campagne d’attentats officiellement attribuée au GIA de Djamel Zitouni, et revendiquée par lui. Elle commence par l’assassinat du Cheikh Sahraoui (porte parole du FIS en Europe), à la Goutte d’Or, à Paris, en juillet 1995, et se poursuit par des attentats contre des civils, notamment aux RER Saint Michel et au Musée d’Orsay, qui font en deux mois dix morts et près de 200 blessés en France.

Deux services de police concurrents interviennent, la 6e Direction de police judiciaire du commissaire Marion, et la DST. La première, comme le raconte J.-B. Rivoire, va déraper. Envoyée sur des fausses pistes par le DRS algérien, incapable d’identifier les commanditaires, elle va « multiplier les arrestations dans les milieux islamistes, traitant les prévenus avec des méthodes plus que contestables. (…) Slimane Rahmouni, (…) fut ainsi torturé à l’électricité à l’hôtel de police de Lyon ». Puis Rahmouni a subi un traitement qui montre que la France sait souvent, en ces matières, être à l’avant-garde, puisqu’il préfigure certaines vidéos d’Abou Ghraïb : « Attaché avec une laisse, les mains menottées dans le dos, un sac plastique sur la tête, et traîné comme une bête de foire devant une quinzaine de policiers réunis pour un pot de service. » Plus tard, deux campeurs « suspects » interpellés après avoir laissé derrière eux la winchester ayant servi à tuer l’imam Sahraoui « vont être tenus éveillés pendant 96 heures, privés de boisson et torturés à l’électricité par des policiers »1 masqués. Le 30 septembre, Khaled Kelkal, qui avait laissé des traces sur un engin explosif découvert fin août sur une voie TGV, est abattu par des gendarmes parachutistes devant les caméras de France 2, l’un des militaires criant «  finis-le, finis-le », ce qui ne manquera pas de susciter des interrogations indignes contre un corps au-dessus de tout soupçon : chacun sait, au moins depuis la glorieuse prise de la grotte d’Ouvéa, que la gendarmerie française n’achève pas l’ennemi blessé… En tout cas , deux nouveaux attentats ne vont pas tarder à démontrer que le gibier pris ou abattu n’était qu’une partie des exécutants.

Le principal organisateur de la campagne d’attentats, un certain Ali Touchent, va lui, regagner sans encombre l’Algérie. Cet agent du DRS était en effet très vraisemblablement couvert par la DST, laquelle, au contraire de la police judiciaire, avait des relations privilégiée avec le service algérien. Ce qui ne veut pas dire qu’elle l’aurait protégé en connaissance de cause : le plus vraisemblable, c’est sans doute que ce service chargé d’assurer la sécurité du territoire a aidé le responsable d’une dizaine de meurtres à échapper à la justice simplement parce que lui, le service que, suivant les dires de ses dirigeants, le monde nous envie, s’était laissé abuser par son partenaire de jeu algérien – pour résumer, par pure incurie. (…)

Le terrorisme comme diplomatie parallèle

(…) Comme dit l’ancien juge antiterroriste Alain Marsaud2 : «  Cela ne sert à rien de commettre des attentats si vous ne faites pas passer le message et si vous ne forcez pas la victime à céder. Cela s’obtient par la mise en place d’une diplomatie parallèle destinée à bien faire comprendre d’où vient la menace et comment on peut y mettre fin en contrepartie de certains avantages. »
(…) en 1995, selon un conseiller de Charles Pasqua cité par Jean-Baptiste Rivoire3 , « les attentats de Paris ont bien été une opération de guerre psychologique menée par le DRS ». Opération là-aussi couronnée de succès : après cette campagne de terreur, le gouvernement français va coller aux positions des généraux algériens dans la guerre contre l’islamisme, le FIS sera privé de sa base arrière et le processus de paix de Rome sera définitivement affaibli.
(…)
Telle est la caractéristique essentielle de la lutte contre le terrorisme de matrice moyen-orientale, qui, en Occident, a dominé la fin du vingtième siècle : cette lutte n’était qu’un épisode d’un différend politique international, et dans la résolution de ce différend, l’intervention policière et judiciaire n’a joué qu’un rôle mineur. La solution au problème international qui faisait mourir dans le métro ou sur les trottoirs de Paris n’était ni entre les mains des fins limiers des RG ou de la DST (et encore moins de leurs haut-parleurs médiatiques), ni dans celles des rigoureux magistrats du pôle ad hoc. Tout se passe comme si, en chacun de ses volets médiatique, policier, juridique et judiciaire , le dispositif antiterroriste mis en place durant les années 80 en France (plus tôt ou plus tard ailleurs) servait avant tout à dépolitiser le différend, à le maintenir dans une zone infra-politique, alors même que sa résolution ne pouvait être que politique.
 »

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Si jamais des bombes devaient exploser dans le métro, le citoyen français aurait tout intérêt à se poser la question : « Sommes-nous prêts à mourir pour qu’Areva puisse continuer à exploiter des mines d’uranium au Niger et la question du pourcentage à rétrocéder éventuellement aux généraux kleptocrates algériens mérite-t-elle vraiment que nous risquions notre peau ? » Sans compter ce que beaucoup de monde a remarqué, à en croire les commentaires sur internet, à savoir qu’une bonne campagne de terreur offrirait enfin au gouvernement français une occasion de recréer autour de lui un consensus qui, ces derniers temps, lui manque singulièrement.



1 Jean-Baptiste Rivoire, « Les services secrets algériens derrière les attentats du GIA en France en 1995 ? », in Au nom du 11 septembre, La Découverte, 2008.

2 J.-B. Rivoire, op. cit

3 Op cit.


COMMENTAIRES

 


  • mercredi 22 septembre 2010 à 22h46, par ZeroS

    Je ne connaissais pas Xavier Raufer, je ne côtoie pas assez les médias dominants pour ça... intéressant.



  • jeudi 23 septembre 2010 à 08h06, par un-e anonyme

    Politique d’information, de désinformation, manipulation des masses de la part de ce Nicolas de plus en plus atteint par le syndrome des politiques le MMSP (mégalo-mytho- schyzo-parano).
    Attention, cet homme peut être dangereux, acculé qu’il est de plus en plus : on a pu voir comment les attentats du 11 septembre avaient pu influer sur la politique intérieure et extérieure des USA et redorer un blason bien terne de leur président d’alors.
    Ces risques d’attentats que l’on nous dit presque imminents pourraient devenir une réalité ; pas une action terroriste mais une action voulue et calculée, arrivant au bon moment, par la clique de ce Nicolas. Ces gens, comprenant à demi-mot les messages de leur « chef », ces lèches-bottes prêts à tous pour une caresse en retour, sont capables de faire ce que ce Nicolas ne peut leur commander directement.
    Je souhaite me tromper mais les signes sont là.

    • jeudi 23 septembre 2010 à 09h47, par HN

      on a pu voir comment les attentats du 11 septembre avaient pu influer sur la politique intérieure et extérieure des USA et redorer un blason bien terne de leur président d’alors

      Ce qui est un comble, car ce sont bien ses services qui n’ont rien vu de ce qui se passait ce 11 septembre. Au lieu de l’encenser et de le glorifier en chef de guerre bien membré, comme les américains l’ont fait, ils auraient dû demander sa démission (moi j’aurais demandé encore un peu plus, genre des rognons...), suite à de telles incompétences de la part de ses équipes.

      • jeudi 23 septembre 2010 à 17h34, par fred

        ses services qui n’ont rien vu de ce qui se passait ce 11 septembre

        A mon avis « ils » ont vu et bien suivit tout ce qui se passait minutes après minutes, mais ils se sont arrêtés là...



  • jeudi 23 septembre 2010 à 09h44, par HN

    Sommes-nous prêts à mourir pour qu’Areva puisse continuer à exploiter des mines d’uranium au Niger et la question du pourcentage à rétrocéder éventuellement aux généraux kleptocrates algériens mérite-t-elle vraiment que nous risquions notre peau ?

    Pour ma part, absolument pas. D’autant plus qu’Areva a la fâcheuse tendance de laisser traîner des jouets dans la nature, contaminés cela va sans dire...

    • jeudi 23 septembre 2010 à 09h58, par ZeroSpleen

      En parlant de la mégalomanie de Nicolas S. : une intersyndicale aux Archives nationales vient de lancer une pétition contre son projet de musée de l’Histoire de France en lieu et place des Archives. Il semblerait qu’il y ait de nombreuses incohérences notamment dans le budget annoncé qui serait largement sous évalué. Quoiqu’il en soit, laisser à ce mec la possibilité d’imposer sa marque physiquement comme ses prédécesseurs mérite de s’y opposer fermement.

    • jeudi 23 septembre 2010 à 17h36, par fred

      Sommes-nous prêts à mourir pour qu’Areva puisse...

      C’est ça la flexisécurité



  • jeudi 23 septembre 2010 à 17h51, par fred

    Si Xavier Rauffer, alias Christian de Bongain, déclare : « Si l’Algérie a prévenu la France, c’est que c’est du sérieux. », c’est que ce n’est pas sérieux...



  • vendredi 24 septembre 2010 à 14h39, par A tort ou à raison

    Sans doute qu’ils ont tort d’instrumentaliser ce qu’on appelle le terrorisme pour faire peur à la population, et pour servir leurs buts politiques.

    Mais d’un autre côté ils ont aussi un peu raison d’avoir peur pour eux-mêmes, c’est de bonne guerre. On ne fait pas autant de saloperies impunément, c’est ce qu’ils doivent se dire.

    • vendredi 24 septembre 2010 à 20h13, par un-e anonyme

      Il faut qu’ils comprennent que
      le peuple veut leur bien, c’est à dire leur ouvrir la politique, à eux qui en sont privés.



  • samedi 25 septembre 2010 à 11h31, par Gilles

    Juste comme ça pour faire mon malin...
    C’était pas les caméras de M6 pour Kelkal ? Qui avait d’ailleurs, lors des premières diffusions, coupé le son pour ne pas entendre le « finis le ! ». C’est dommage, alors qu’il était à terre et déjà blessé, qu’il ne fut pas maîtrisé, comme les supers gendarmes savent le faire quand ils ont affaire à un fou furieux retranché. Il avait peut-être des choses à expliquer à la justice. Tiens, un fait divers qui m’y a fait penser, ces derniers temps, lors d’un braquage dans les environs de Grenoble...
    Kelkal qui fut, paraît-il, manipulé par Tachent dont Squarcini a dit à une autre époque que c’était du menu frotin.
    Squarcini, Squarcini...un nom vaguement familier...

    • samedi 25 septembre 2010 à 12h17, par Quadru

      C’est en effet un cameraman de M6-Lyon qui a tourné mais les images ont été montrées le même soir au 20h de France2. Oui, Squarcini, vieil ami de Sarkozy est depuis longtemps un spécialiste des zones d’ombre.

      • samedi 25 septembre 2010 à 16h08, par fred

        En vérité, s’il n’y avait eu de Khaled Kelkal, il eut fallu le fabriquer, tant il combinait pour l’honnête habitant des zones pavillonnaires, potentielle recrue de la Défense opérationnelle du territoire, les traits de l’ennemi idéal. Ennemi intérieur, implanté sur notre sol à des centaines de milliers d’exemplaires, mi-voyou mi-instruit, mi-Français mi-Arabe — pire — Algérien, aigri, déclassé, et finalement terroriste islamiste. Malraux en eut fait La Condition humaine. DRS algérien et DST française en font un mythe : l’épouvantail fantomatique et récurrent de « l’insécurité » ; le fauve incarné, échappé de cette jungle, dont le ministre Peyrefitte nous alertait en juin 1980 (cf. L’Invention du « sécuritaire », Pièces et Main d’Œuvre, 20/04/07), et que le pouvoir depuis 1962 a patiemment cultivé dans ses zones de relégation.

        http://juralibertaire.over-blog.com...

        Voir en ligne : Le Comitatus ou l’invention de la terreur



  • samedi 25 septembre 2010 à 17h04, par bob

    Rien que de taper le nom du guignol sus nommé, de son vrai nom Christian de Bongain, sur un moteur de recherche on tombe sur une belle platrée de site de fafounets et de nazbroques...
    Sa page wiki nous en apprend quelques belles aussi, mais c’est pas aussi savoureux que de l’entendre étaler ses bouses sur youtube...

    à ce sujet, une rapide lecture du livre de Charpier, Génération Occident, suffit à voir les copinages qui ont court en ce moment....



  • dimanche 26 septembre 2010 à 09h56, par tueursnet

    Ce n’est pas une métaphore, mais un jeu de cache-cache avec la mort. Désolée mais tuer n’est pas jouer quand on ne sait pas qui on tue. Quand on s’en prend au premier venu sous prétexte qu’il n’y a pas de hasard et que tout est désormais écrit…
    http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20nos%20tombes

    Voir en ligne : une kamikaze en vadrouille



  • dimanche 26 septembre 2010 à 14h13, par Quadru

    Post-Scriptum :
    Quand j’entends les autorités françaises se montrer opitimistes sur le sort des otages, je me dis qu’il il faudra voir la suite : qui sait si les services français n’essaient pas de faire encore les malins, et qu’ils auraient par exemple négocié avec le DRS une opération du type « la légion saute sur Kolwezi », qui arrangerait bien Sarkozy en ce moment ? Les services algériens leur abandonnant la dépouille de quelques-uns des qaedistes qu’ils manipulent et leur faisant récupérer glorieusement les otages, en échange de, je sais pas moi, 2% sur l’uranium, 4% ?. Mais qui dit que ça va marcher avec les tordus d’en face toujours prêts au coup-fourré, avec en plus les Américains à deux pas et les Chinois qui guettent ?
    La suite du roman très bientôt.

    Voir en ligne : http://quadruppani.samizdat.net/ ht...

    • lundi 27 septembre 2010 à 18h58, par fred

      Ça se bouscule dans l’actualité de l’ultra sécuritaire...

      Les sept otages, dont cinq Français, enlevés il y a une dizaine de jours au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont été vus, « tous en vie », selon une source malienne impliquée dans les négociations pour la libération des otages.

      dixit Le Parisien aujourd’hui...

       × une alerte (encore) à la gare Saint-Lazare (un signe ?)

       × En Somalie, le faux journaliste/officier de la DGSE est toujours détenu depuis le 14.07.2009, soit 440 jours.

       × ce soir sur F3 Ingrid témoigne de ses 6 ans de jungle ( 2320 jours record à battre)

       × Le Quai d’Orsay sort le parapluie :

      Le ministère des Affaires étrangères a affirmé aujourd’hui avoir mené au cours des derniers mois plusieurs réunions de sensibilisation aux risques existant au Sahel avec notamment des voyagistes et des entreprises, dont le groupe Areva ... « Le maintien d’expatriés par certaines entreprises dans cette région relève en dernier ressort de l’appréciation de ces entreprises au regard du dispositif de sécurité qu’elles ont mis en place », a conclu Christine Fages. La présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, devrait se rendre « bientôt » au Niger voir les salariés du groupe, selon l’entreprise publique [ce doit être pour ces raisons qu’elle ne s’est pas fait virée...].

      via Le Figaro.fr

       × auront-ils la même « chance » que le faux humanitaire Pierre Camatte ?

      ... à suivre



  • mercredi 29 septembre 2010 à 11h47, par tueursnet

    AL QAIDA N’EXISTE PAS
    L’A.Q.M.I. est le nouveau pseudo de nos ennemis.
    Ni base avant, ni base arrière d’Al Qaïda, mais le paravent de quelques vengeurs masqués… des énergumènes qui veulent croiser un peu plus le fossé entre envieux et enviés.
    AQMI c’est le no-limit de l’inimitié avec en prime le mépris de toute parole et de toute vie.
    Aucune armée n’est jamais assez armée pour désarmer des groupuscules invisibles et irascibles.
    Banditisme et terrorisme se donnent chaque jour rendez-vous en plein désert pour damer le pion aux plus craintives des nations.
    Encore sept otages pour mourir pour une cause qui prouve qu’on n’est pas à l’abri de la violence aveugle de toute mauvaise foi !
    Si je puis m’exprimer avec mon sens de la démesure, je dirai aux ravisseurs de libérer sans délai les deux étrangers et de garder bien au chaud les cinq otages français parce que cette fois nous allons les récupérer avec ou sans le concours du quai d’Orsay.
    http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20AQMI

    Voir en ligne : Al Qaïda n’existe pas !

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