Témoigner comme vous le faites est une pierre de plus ajoutée à l’histoire de la contestation. C’est peu et c’est beaucoup. Je suis le fruit de l’atomisation des classes populaires d’hier dans la classe moyenne d’aujourd’hui. Classe à laquelle je n’appartient déjà plus, mais d’avantage à la classe « précaire ». Mes grands parents maternels ont fui l’Italie de Mussolini. Ils venaient du Friul, bastion de l’anarchisme italien. Du côté de mon père, on compte aussi quelques anarchistes. J’ignore tout de leur histoire... A travers vos écrits et vos interviews, qui me parlent d’avantage que n’importe quel discours (...)