« Et, en fond neuronesque, ce vieux refrain sur la « banalité du mal » qui tambourine à l’esprit. Vus comme ça, ils ont presque l’air normaux. » Voilà, tout est dit. C’est là le grand point d’interrogation.
A l’époque où j’ai « fait l’armée », j’ai tenu en mains un pistolet mitrailleur au stand de tir. Je me souviens bien de l’impression de puissance que j’ai ressentie en le tenant. Et tout de suite, ma pensée s’est détournée de ce que je ressentais, car je savais ce que signifie cet instrument, comme je savais qu’il n’était pa possible de l’utiliser sans faire abstraction de l’essentiel. L’essentiel, ce n’était (...)