Chez Peugeot, les syndicats étaient déjà bien en place avant 1968 : ce n’était pas Simca avec son « syndicat-maison ». Ils y jouaient le rôle qui est le leur depuis qu’ils ont été définitivement institutionnalisés après-guerre, à savoir d’être un organe de cogestion de la main d’oeuvre à travers des négociations contractuelles. Ce qui impliquait aussi, de temps à autre, des situations conflictuelles, mais qui ne devaient jamais déborder de ce cadre légal. Quand des mouvements comme la grande grève générale sauvage de 1968 ont menacé de faire voler en éclat un tel cadre, les syndicats se sont empressé de faire (...)