La gentrification c’est la ville aliénée au statut d’une simple marchandise. C’est la ville qui se donne, prostitue, aux plus offrants. C’est la ville vile que les habitants se doivent non pas d’habiter, mais de fétichiser. C’est la ville de l’ « Homo festivus », de cet homme assoiffé de récrés et non de pensés. C’est la ville réduite à un « camp » pour « personnes et familles aisées ». C’est la ville ségrégationniste qui contraint (somme) les « classes dangereuses » à s’exiler vers un Ailleurs sans nom. C’est la ville du divertissement et de l’analphabétisme généralisés. C’est la ville sans « rues », mais pas sans (...)