Merci Olivier Razac pour ces remarques éclairantes.
Une chose me frappe en regardant la vidéo australienne : sans le son, on dirait des enfants qui jouent à chatouiller un des leurs : une scène de cour de récréation, le sadisme inoffensif de l’enfance. Ces policiers sont tellement convaincus que la douleur qu’ils infligent ne laissera aucune trace qu’ils peuvent se laisser aller dans l’instant et en rire.
Ce fantasme de « douleur sans traces ni séquelles » me semble également central à ce qui se déroule à partir de telles armes : il n’y a plus de (tireur) coupable, il n’y a plus que des mauvais (...)