Animation culturelle ou pas, des gens se révoltent dans les banlieues pauvres. Mais la question qui se pose ensuite est celle de la construction d’un langage propre à la révolte, et je pense que l’animation culturelle tend à court-circuiter cette question essentielle.
Prenons un exemple. Celui de la Caravane des Quartiers, qui, dans les années 1990 se déplaçait dans des cités HLM, dans la plupart des grandes villes. Voilà un cas de « petits acteurs culturels » et qui, pour la plupart, se dévouaient de façon bénévole. Pourtant à aucun moment la Caravane n’a posé des questions politiques -auto-défense (...)