Je suis un fan de l’aïoli, qui est une expérience mystique surtout en association avec un vin de Pierrefeu, par exemple. Ça défonce aussi bien qu’un joint d’excellente herbe et c’est délicieusement aphrodisiaque (pourvu que la ou le partenaire ait partagé ta table). Quand je parle de la « provençalité aïolesque », il s’agit de la propension mercantile de certains provençaux à mettre en scène leur identité pour le plus grand plaisir des touristes, en en rajoutant sur l’accent, la faconde et autres pagnolades. J’aime mieux la Provence de Giono, plus tragique et proche des grecs. En tout cas, je me reconnais (...)