Quelle prestance, ce chien ! — Allez, on se remet un petit coup de Chevillard ?
« Le monde sans l’animal, borné à l’homme, serait d’une tristesse infinie. On crèverait bientôt de cet inceste. Or nous vivons dans une insouciance totalement irresponsable vis-à-vis des animaux. Une caille aux raisins et un documentaire animalier nous tirent parfois de notre indifférence, mais elle se reforme vite. Nous le paierons cher. Par ailleurs, en effet, les animaux hantent mes livres comme autant de figures poétiques qui me divertissent de l’homme : on sait ce qui va inévitablement arriver à ce héros fatigué, il (...)