Ce qu’il veut dire, c’est qu’on ne peut plus tabler sur la redistribution des richesses à venir et qu’il faut penser à partager ce qu’il y a déjà, plutôt que ce qui ne viendra qu’à grand prix. Ca a pas mal d’implications au niveau des structures économiques, l’air de rien. La croissance des trente glorieuses permettait de tabler sur le fait qu’en cinq ans, les salaires réels pouvaient augmenter énormément du seul fait de la multiplication des richesses, produits comme capitaux. Ce qui n’est plus le cas. On ne peut pas attendre le gâteau suivant pour équilibrer le partage, quoi. La droite en déduit qu’il (...)