Tout d’accord, il n’y a rien de spécialement réjouissant à voir un journaliste se faire taper dessus. Comme n’importe qui d’autre.
Mais le truc paradoxal, c’est qu’en lui tapant dessus, les flics ont donné une grosse publicité à des violences qui auraient, sinon, largement été occultées. C’est d’une flagrante débilité, du point de vue policier : frapper un journaliste devant une caméra était le meilleur moyen de donner de l’écho à ce qui s’est passé ce soir-là.
C’est pour ça que je pense qu’il ne s’agit guère d’intimidation (ou alors, ça n’a pas vraiment fonctionné), mais simplement de la culture de l’impunité (...)