Depuis le 14 janvier et la chute du despote Ben Ali, la Tunisie a quasiment disparu des radars médiatiques occidentaux. Pas assez de sang, de morts, de scènes d’émeute... Le pays reste pourtant en pleine ébullition, la rue n’entendant pas se laisser déposséder de sa révolution par d’éternels caciques. Depuis Tunis, le point avec un militant très impliqué dans les événements et bien décidé à ne rien lâcher.
Il ne tient pas à donner son nom - malgré la chute de Ben Ali et les déclarations officielles, la (...)