C’est toujours un honneur et un privilège de vous lire, cher Pierre. Pardon, de te lire, camarade. Une prose à s’en pourlécher les babines un peu comme cette inimitable confiture de figues dont ma maman détient à jamais le secret et dont je nettoie d’un doigt inquisiteur le fond des pots pour ne pas commettre le sacrilège d’en perdre un gramme. Ce plaisir à nul autre égal d’être en prise avec la Vie. Merci de rappeler, de nous rappeler, par un exemple aussi patent qu’occulté, que si le patron a tout à perdre sans ses ouvriers, l’ouvrier gagne en revanche sans patron et sa liberté et sa fierté d’homme (...)