Je crois partager la sympathie de Lémi envers Evo Morales, mais aussi sa méfiance du pouvoir, de tous les pouvoirs. Après tout, on peut se laisser aller à ce genre de tendre inclination si l’on n’y adjoint pas des tonnes d’illusions, comme ce fut hélas le cas à chaque tentative de s’écarter, ne fût-ce qu’un peu, de la route tracée par les intérêts immédiats de l’impérialisme américain. Il est encore des gogos pour s’extasier devant Salvador Allende, Fidel Castro ou encenser Che Guevara, le fusilleur d’homosexuels. C’est ainsi qu’Evo Morales me fait penser à Thomas Sankara. Ni l’un ni l’autre n’avaient (...)