il est assez surprenant de lire, dans le précédent numéro d’Article11 et dans la bouche de l’auteur Razmig Keucheyan (entretien à lire ici), que « … la chute du mur de Berlin a (…) suscité une défaite profonde. Aucun des courants de la gauche – réformiste ou révolutionnaire – n’en est sorti indemne ».
Je vois pas ce qu’il y a de surprenant dans ce constat, il me parait trivial. Il n’y a effectivement aucun courant de la gauche qui a été épargnée. Et pas plus les différents groupuscules anars ou conseillistes qui sont non seulement restés des groupuscules sans influence mais qui se sont retrouvés encore plus (...)