Il est tard et je viens de finir l’ « Anima » de Wajdi Mouawad qui est aussi, beaucoup, la mienne. Le choc. Il faudra voir demain, et Wahhch Debch – le héros – qui ne verra jamais demain, est tout comme moi engoncé dans le cauchemar des bêtes et la nuit des vivants.
Au réveil, a few years ago, le soleil et les oiseaux se levaient dans la vallée sacrée d’oliviers que Delphes surplombe. J’avais emporté Incendies comme une évidence, ce drame antique écrit à Montréal qui aurait été fait pour être lu ici, (...)