Avec 14-18, tous les soldats sont des saints dont il est consensuel de glorifier le sacrifice, tout en pointant des bourreaux qu’on se choisit : pour la France, la hiérarchie, les gouvernants, les industriels... Le commandement britannique pour les Australiens, d’après ce que vous nous apprenez. On peut aussi avoir des variantes locales du mythe, avec par exemple les Bretons « chair à canon » de la république. Chacun y trouve son compte, tant le Poilu semble être le dernier soldat sans reproches dans notre imaginaire.
Merci beaucoup pour l’article, c’est vraiment super d’avoir été sur place voir (...)