Le pouvoir n’a pas eu besoin d’armes sonores ces dernières années pour maitriser les grandes messes contestataires. Le constat semble déjà partagé sur la portée toute symbolique de ces grands rassemblements, alors quelle différence d’avoir quelques uniformes en moins en face ? Les pèlerins auront toujours de belles images à partager sur leurs blogs, des militants brandissant l’étendard du parti-qui-n’est-pas-un-parti, des babas tendant l’autre joue malgré leurs bobos, des silhouettes noires se reflétant sur leur 300€ de vitrine brisée, des teufeurs se déhanchant au rythme de lointaines grenades (...)